1. Le sac à main


    Datte: 08/05/2025, Catégories: fh, prost, gros(ses), grosseins, complexe, hotel, cérébral, Auteur: Moctezuma, Source: Revebebe

    ... souvient que d’images qui défilent dans sa tête comme dans un folioscope. Des hanches offertes dans une grande robe retroussée. Une bouche ouverte et criant. Claire lascivement adossée contre le mur, abandonnée déjà, ouverte comme un fruit mûr. Puis à quatre pattes sur le lit, le visage dissimulé sous l’épaisse chevelure qui ondoie sur ses épaules. Le cul en l’air d’une femme en chaleur. Mehdi prisonnier entre ses cuisses, le visage trempé de ses sécrétions, et la langue au plus profond de son intimité. Et le matin les surprend dans un ultime cri de plaisirs partagés.
    
    Assis sur le lit, la chemise déboutonnée, le caleçon baissé aux chevilles, Thomas se sent honteux, déconfit, excité. Il regarde Margaux qui mange avec une délectation bruyante son plateau de fruits de mer. Il n’a pas eu la présence d’esprit d’en commander deux. Il essaye désespérément de reprendre le fil de ses pensées. Et de faire sens de la scène qui se déroule sous ses yeux. Mais c’est comme si son cerveau l’avait abandonné pour la soirée. Il est paralysé. À chaque langoustine achevée, Margaux le fixe du regard et suce de façon suggestive le bout de ses doigts, comme pour ne pas en gâcher une miette. Et à chaque regard, il a un peu plus chaud. Ses yeux sentent le cul, il n’y a pas d’autre manière de le dire.
    
    Comment était-elle au courant de son rendez-vous de ce soir ? Elle avait dû trouver le sac. Quel est le sens de ce numéro ? Quel message veut-elle lui faire passer ? Est-elle là par plaisir ? Par ...
    ... vengeance ? Thomas sent qu’il n’est pas au bout de ses surprises. Mais impuissant devant tant d’impudeur, il bande à nouveau.
    
    Son assiette vide, Margaux se lève et s’approche de lui lentement. Jusqu’à ce que Thomas sente contre son torse la pointe des tétons de l’escorte à travers le tissu léger de la robe. Elle ferme les yeux. Il frémit. Margaux l’embrasse tout doucement dans le cou. Ses lèvres s’approchent de son oreille.
    
    — Merci… C’était vraiment très bon. Maintenant, passons au dessert.
    
    Les doigts de Margaux descendent son torse nu, son sexe qui se durcit, pour venir soupeser les testicules de son amant. C’est davantage une évaluation anatomique qu’une caresse.
    
    — J’espère que tu en as gardé pour moi, tu sais que je suis très gourmande…
    
    Elle le débarrasse de ses habits, et le pousse sans ménagement sur le lit. Il est allongé, à la merci de son escorte.
    
    Et Thomas sent la bouche de Margaux s’emparer de son corps. Pas pour le couvrir de baisers. Ce soir, elle ne l’embrasse pas. Elle le lèche, profusément, avec application. Et Margaux laisse de larges traits de bave partout sur son corps. Comme une femelle en chaleur marquerait un territoire pour se l’approprier. Sa langue se fait large et conquérante sur son torse et ses abdos, légère et souple dans les plis de ses aisselles, agile et humide dans le creux de son oreille. Et Thomas n’arrête pas de se tendre et de frissonner sous les assauts pervers de la langue de Margaux. Sans qu’il sache pourquoi, ça lui fait ...
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