Épilogue (provisoire)
Datte: 15/04/2025,
Catégories:
ff,
fplusag,
fsoumise,
fdomine,
Masturbation
intermast,
Oral
fgode,
fdanus,
jouet,
bougie,
fouetfesse,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... mêlés dans nos bouches.
Longtemps, longtemps après, je suis revenue à moi dans ses bras. Elle flattait mon cou et mes seins. Les instruments de notre plaisir gisaient autour de nous. Nos regards étaient rivés l’un à l’autre. Mon bonheur se reflétait dans ses yeux comme le sien dans les miens. À quoi bon parler ? Un doux baiser suffisait à nous exprimer notre reconnaissance.
Des frissons résiduels m’agitaient encore. Colette nous a enveloppées dans une couverture. Je me suis abandonnée dans la tiédeur de nos peaux frémissantes, repoussant la pensée de notre prochaine séparation. Il me restait tant de choses à apprendre d’elle ! Peut-être au moins recueillir d’autres confidences avant mon départ, espérais-je en cette fin de matinée.
— La nuit au Donjon de Calypso, la suite de cette soirée privée chez votre Maîtresse, ai-je timidement demandé après le déjeuner. Puis-je la connaître maintenant, s’il vous plait ?
Elle me l’a racontée, sans éluder aucun détail. Un long récit plein de plaisir et de douleur, à défaut de bruit et de fureur (quoique…), où il était question de pique et de pince, de fouet et de fessée, de martinet plombé et de chat à neuf queues, de chevalet de bois, de chaîne, de poutre triangulaire, de suspension – et j’en passe –, d’échange de rôles, d’initiation de nièce, d’humiliation de tante, et pour finir, d’amour et de jouissance. L’après-midi y est passée.
J’avais tout noté, au mot près comme je l’ai dit, impressionnée par certaines descriptions ...
... et excitée par d’autres. J’aurais aimé savoir mes réactions à l’épreuve de la cravache, ou connaître celles de la dominante travaillant un sexe consentant. Je m’interrogeais aussi sur les sensations subies sous la cire chaude, dont les gouttes rouges et les cris qu’elles suscitaient m’avaient troublée dans les vidéos visionnées. J’en ai parlé à Colette.
— Oh, la cire, c’est presque de l’accessoire, s’est-elle amusée. Le rouge ressort mieux et les cris sont forcés, sinon où serait le spectacle ? Il y a des zones plus sensibles, bien sûr, les tétons, le clito, les seins et le sexe en général, ou la peau déjà fouettée, mais dans l’ensemble, colorée ou non, la cire est très supportable et laisse très peu de marques.
— C’est ce que je pensais, mais je n’ai pas osé tenter l’expérience sur moi.
— Je peux vous faire essayer, si vous voulez. Au pire, vous aurez de vagues traces, comme celles d’une éruption cutanée.
— Vous croyez ?
— J’en suis certaine. Et si le reste vous tente vraiment, a-t-elle souri, après tout, pourquoi pas ?
— Le reste ?
— Vous m’avez bien répété avoir envie de goûter la cravache, et même avoué le désir que vous inspire la domination, n’est-ce pas ?
— C’est vrai. Mais il est tard, ai-je avancé soudain intimidée.
— Cela ne prendra guère de temps. Venez !
Nous sommes remontées dans la vaste pièce austère du matin, cette « chambre d’amies » qui lui sert de donjon. En allumant une bougie, Colette a précisé qu’il ne s’agissait plus d’un jeu, mais d’une ...