1. Épilogue (provisoire)


    Datte: 15/04/2025, Catégories: ff, fplusag, fsoumise, fdomine, Masturbation intermast, Oral fgode, fdanus, jouet, bougie, fouetfesse, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    Je suis chez moi. Il n’y aura pas de onzième récit de Colette. Oh, elle m’a bien raconté la fin de sa première soirée privée de soumise chez Calypso, le nom « d’artiste » de Me Ève L*. Elle m’a détaillé toutes les situations vécues avec les amies et l’entourage de sa Maîtresse durant la nuit suivante, dans le donjon du Domaine Diotime. Et j’ai tout consigné, très précisément. Mais en relisant mes notes, je crains que la narration des événements n’émeuve les âmes sensibles.
    
    J’ai quitté mon hôtesse hier après-midi. Nous faisions chacune bonne figure, nous le tentions, au moins, pour ne pas attrister l’autre en lui montrant le déchirement que nous ressentions. Nous nous encouragions par la certitude de nous revoir, moi lui promettant de revenir le plus tôt que je pourrais, elle m’assurant qu’elle en informerait Anaïs et qu’elle me préparerait une réception selon mes vœux. Nous nous sommes séparées sur d’ultimes baisers, de bouches et de chattes, et, je l’avoue, il m’a été pénible de remettre ma culotte pour le voyage.
    
    La maison était vide à mon retour. Mon mari ne rentrera que dans trois ou quatre jours. Mon fils poursuit ses études dans une autre ville. Ma fille est en résidence universitaire pour la semaine. J’étais seule avec mes souvenirs tout frais. J’ai jeté par dessus les moulins pantalon et culotte, le reste a suivi sans retard. Ma nudité se reflétait dans le miroir de la chambre. Je me suis souri, et je me suis caressée en ...
    ... pensant à Colette – à Anaïs aussi, pour être sincère.
    
    Petit orgasme. Sympa, plaisant, pas culpabilisant pour un sou, délassant même, mais loin d’atteindre les sommets que j’ai connus ces jours derniers, mon « grand jour » notamment. J’ai eu l’idée de faire un tour à la buanderie. Et j’ai recommencé. Avec deux pinces à linge sur les tétons, c’était nettement mieux. Quelque peu inquiétant, du coup. Si j’étais contaminée au point de ne plus jouir pleinement qu’en associant la souffrance au plaisir ? Voilà de quoi faire réfléchir !
    
    Je comptais grignoter une bricole en me mettant à jour des nouvelles du Monde, avant de dépouiller et d’organiser le monceau de papiers disparates que j’ai rapporté. J’ai changé de programme. Ni télé, ni radio, ni lecture, place à l’exploration de moi-même, genre voyage intime « en terre inconnue ». Avec un semblant de rigueur, si possible.
    
    J’ai commencé par le plus simple, ou le plus banal, comme on voudra : le caractère saphique de mes sentiments. Avais-je eu des élans plus qu’affectueux envers une copine dans ma jeunesse, quelque chose comme des amitiés particulières, version fille ? À bien chercher, non, pas même dans l’adolescence, cet âge où, consciemment ou pas, on s’interroge sur ses penchants. Non, vraiment rien, à part ces rares masturbations côte à côte dont j’avais parlé à Colette. Mais, devenue adulte ?
    
    J’avais fréquenté « normalement » des garçons, des flirts. Pas de souvenir impérissable de ma défloration, l’amour était venu ...
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