1. Seniors


    Datte: 15/04/2025, Catégories: fh, hagé, fagée, amour, caresses, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... était véritablement charmante.
    
    Au moment de payer les consommations, Béatrice réalisa qu’elle n’avait pas un sou sur elle, et que sa carte était hors service du fait des tentatives trop nombreuses au supermarché. Je la vis rougir soudainement et perdre ses moyens, à la limite de la panique. Posant ma main sur la sienne, je la rassurai :
    
    — Calmez-vous Béatrice, c’est moi qui vous invite ! Pour vos achats aucun problème, nous nous croisons parfois dans le quartier, vous me rembourserez à l’occasion (il ne s’agissait que d’une trentaine d’euros).
    — Franchement je suis confuse, Philippe (c’est mon prénom), j’ai honte, vous volez à mon secours et je suis incapable de vous remercier… Écoutez, je n’habite pas très loin d’ici, alors faites-moi le plaisir de venir déjeuner à la maison après-demain, avec votre épouse (elle ne savait même pas si j’étais marié, ne lui ayant rien dit de ma vie privée) si cela vous convient. Elle me confia ses adresse et numéro de téléphone afin que je puisse confirmer nos disponibilités.
    
    Marié oui, je l’étais, en tout cas selon le registre de l’état civil. Le quotidien différait un peu de l’administratif, en ce sens que ma femme et moi occupions chacun une chambre de notre appartement, ne trouvant plus suffisamment d’attirances mutuelles à partager sous la même couette. La cohabitation n’était pas invivable, non, pas d’engueulades systématiques non plus, mais une sorte de lassitude commune. Sans le dire, chacun menait ses activités, nous ...
    ... fréquentions encore en couple quelques amis de longue date, mais n’avions plus guère l’envie de partager nos loisirs. Mon épouse étant encore professionnellement active, je bénéficiais d’une grande liberté. Ainsi donc confirmai-je à Béatrice ma seule présence pour le surlendemain.
    
    Immeuble sans signe particulier, interphone et digicode, mais pas d’ascenseur, je sonnai à la porte indiquée par mon hôtesse. Lorsque le battant s’ouvrit, je ressentis une effroyable honte d’avoir catégorisé Béatrice selon des observations futiles et gratuites. Elle était ravissante, lumineuse, souriante, pleinement épanouie dans ses soixante-trois ans. Je faillis en lâcher le bouquet de fleurs apporté, voulant passer pour un gentleman après m’être montré sous mon plus mauvais jour.
    
    D’une élégance classique, mais raffinée, longue robe chemise sobre au décolleté calculé, mais valorisant sa jolie silhouette, le visage mis en valeur par un maquillage discret et de ravissantes boucles d’oreilles, elle n’avait vraiment rien d’une grenouille de sacristie.
    
    — Je suis désolée que votre épouse n’ait pas pu se libérer, vous devrez donc supporter seul mes bavardages, Philippe, ce qui confirme mon opinion à votre propos : vous êtes très courageux !
    
    Le sourire qu’elle afficha alors me transporta, un sourire d’un naturel exquis, et les petites pattes-d’oie aux commissures de ses yeux brillants, loin d’accentuer son âge, dégageaient un indéniable charme.
    
    — Je vais être franc avec vous, Béatrice, mon épouse ...
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