Seniors
Datte: 15/04/2025,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
amour,
caresses,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
Comme disait le regrettéColuche, on ne se reproduit pas, mais on est de plus en plus nombreux. Dans les pages de certaines publications qui nous sont destinées, nous sommes une force de travail négligée, pas assez valorisée, que l’on a bien trop tôt mise au rebut sous des prétextes divers : plus en phase avec la modernité, coûts sociaux élevés et j’en passe. Selon ces magazines plutôt optimistes, sous peu on va nous rappeler pour que notre savoir soit transmis à nos successeurs et pas définitivement perdu, etc.
À voir… Surtout que lorsque l’on quitte le papier glacé des publications laudatives un peu ignorantes de notre quotidien, la considération populaire nous concernant se manifeste par des propos plus prosaïques de la part de nos cadets.
Plus clair encore, lorsque la caissière souriante et bienveillante, elle, vous demande l’appoint que vous peinez à trouver dans votre porte-monnaie, la tête relevée, car porteur de verres progressifs, vous entendez dans la file la jeune maman speedée :
Ainsi me trouvais-je récemment dans la file d’une caisse de supermarché, attendant patiemment mon tour, entouré de chalands qui, tous ou presque, auraient pu être mes enfants, lesquels selon un adage fort répandu doivent à leurs géniteurs respect et obéissance. Ce devait être dans le monde d’avant, ça… !
Dans la file parallèle, une dame de mon quartier attendait elle aussi de pouvoir s’acquitter du montant calculé par les algorithmes de la grande distribution, montant ...
... incluant les rabais dus à sa carte de fidélité et qui venait de s’afficher sur un écran dont les concepteurs ignoraient, de toute évidence, l’existence de la myopie tout autant que de la presbytie.
Cette dame de mon âge – fraîchement retraitée elle aussi – que je me contentais de saluer lorsque je la croisais, n’avait jamais suscité autre chose chez moi qu’une courtoisie ordinaire. Le cheveu court et bien argenté, un visage fin, mais peu expressif malgré un beau regard bleu vif derrière ses grandes lunettes, souvent habillée sans goût alors que sa silhouette un peu ronde aurait permis de mieux faire, bref elle n’attirait guère l’attention, en tout cas pas la mienne.
Quittant toute objectivité, je voyais même en elle l’archétype rebutant de la dame patronnesse, portant sa vertu en sautoir, instruisant les rejetons de bonne famille des interdits qui fondent le socle branlant (honni soit qui mal y pense) de l’Église catholique. Mon anticléricalisme quasi génétique ne pouvait à l’évidence m’inciter à nouer quelque contact que ce soit avec cette supposée batracienne de baptistère.
Dans la procession, attendant de communier avec le dieu Euro par clavier interposé, un jeune homme, je dirais entre dix-huit et vingt-deux ans, training-capuche-baskets-écouteurs, suivaitSœur Tue-l’Amour, parlant fort au téléphone, avec un accent des banlieues bien trop surfait pour être localement ancré, ce gamin trépignait nerveusement, impatient sans doute d’écluser au plus vite les canettes de ...