Seniors
Datte: 15/04/2025,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
amour,
caresses,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... et moi-même sommes de fait, domiciliés à la même adresse, mais plus dans le même lit. C’est un peu trivial de vous exposer cela, mais pourquoi le cacherais-je ?
— Votre courage n’a d’égal que votre franchise. Diantre, ai-je été sauvée par le dernier des gentlemen ?
Cette fois c’est moi qui dus rougir passablement, Béatrice dissipa cette gêne passagère en servant fort à propos un superbe apéritif aux amuse-gueules tous faits maison. Elle était effectivement bavarde, mais très fine dans ses analyses, ses propos, sa grande culture lui permettant de converser de tout. Je lui narrai brièvement ma carrière d’entrepreneur dans la construction et ma reconversion en enseignant dans une école d’ingénieurs, elle me félicita chaleureusement de ce parcours original. Le temps qu’elle débarrasse l’apéritif et se rende dans la cuisine pour y finir de préparer le repas, je regardai autour de moi.
Le décor de l’appartement était étonnamment moderne au vu de l’immeuble, je m’attendais à du chêne massif, des tapis sombres et des lustres tarabiscotés, des parquets qui craquent et des tableaux de chasse à courre. Là encore, je m’étais largement trompé, meubles design, beaucoup de verre et d’aluminium, des cuirs de couleurs vives, des tableaux modernes et des lampes LED dernier cri. Précision utile pour bien me mortifier : aucun crucifix !
Le repas fut un pur délice, mon hôtesse de toute évidence ne maîtrisait pas que le grec, le latin et la rhétorique. Une femme étonnante, je n’en ...
... revenais pas. Au dessert, Béatrice me remit une enveloppe contenant « ses dettes » et me remercia une fois encore. Quelle classe !
L’après-midi passa très vite, trop vite, j’étais sous le charme de cette adorable sexagénaire, aux antipodes de l’image que j’avais mentalement créée d’elle. Je la quittai, sur une chaste bise, tout chamboulé, mourant d’envie de la revoir, mais sans oser le lui dire, draguer à soixante-trois balais ce n’est plus aussi facile qu’à trente, le râteau fait encore plus mal.
Le hasard, on y croit ou pas. Une dizaine de jours après cette rencontre enchanteresse, je furetais dans un grand magasin dévolu à dix disciplines du sport selon sa dénomination, y cherchant des accessoires de vélo. Je n’en crus pas mes yeux de voir la voluptueuse silhouette de mon adorable retraitée au bout d’un rayon, en grande conversation avec une vendeuse. Ne souhaitant pas l’aborder de manière trop rustre, j’attendis un moment que la conseillère soit partie et m’approchai, l’air absent afin qu’elle me voie.
— Oh ça alors, Philippe ! Bonjour, comment allez-vous ?
— Béatrice, quelle heureuse surprise, je vais bien. Et vous ? Votre carte de débit a été réinitialisée ?
— Oui, oui, tout est rentré dans l’ordre, merci encore de votre chevaleresque intervention, vous avez été magnifique ! Vous fréquentez aussi ce magasin régulièrement ?
— Pas vraiment, de temps à autre seulement, un vélo ne nécessitant pas beaucoup de dépenses si l’on en prend soin.
De là s’ensuivit une ...