1. Moule à beaufres


    Datte: 26/07/2019, Catégories: f, ffh, jeunes, alliance, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation préservati, pénétratio, Humour Auteur: Mirtylle, Source: Revebebe

    ... crinière et Clarence me répond symétriquement dans le miroir. En louchant un peu, certes, mais en m’assurant que ça ne l’empêche pas de voir clair !
    
    Quand les autres rentrent des courses, tout est rangé et je me suis changée. Après le repas de midi pris chacun de son côté, tout le monde sombre dans la béatitude de la sieste. Je passe la mienne dans la chaise longue de mon QG du pavillon de jardin, bercée par la musique d’un CD qui joue en boucle et en sourdine. Personne n’a risqué la moindre allusion à l’incident du seau de flotte, et je ne saurais dire si mes beaufs en ont parlé entre eux. J’ai juste remarqué que Cyrille me jetait des regards plus appuyés mais qui se dérobaient dès que je me tournais dans sa direction.
    
    Ce soir-là, un barbecue collectif est prévu dans la petite cour à l’avant de la maison. Mon père a toujours aimé ça. Il fait brûler des bouts de bois de vigne dans un demi-tonneau bouffé par la rouille et surmonté de deux claies récupérées dans une vieille cuisinière à gaz, avant d’y carboniser des saucisses et des cuisses de poulet. Au début, ça fume beaucoup et comme généralement le vent va dans la mauvaise direction, ça tousse et ça pleure beaucoup aussi. Par la suite, ça sent bon, mais pas toujours. Le poulet c’est dur à cuire et les saucisses, ça se rebiffe.
    
    — V —
    
    Ce soir-là, je participe à la préparation du repas. Pas par conviction, mais comme tout le monde s’y colle, je suis le mouvement. En grand spécialiste et au risque d’attirer ...
    ... quelques Canadair, mon père veille sur son demi-fût rouillé et sur ses tronçons de vigne, lançant de vigoureux signaux de fumée à l’adresse du Sitting Bull du village qui a planté sa rôtissoire à merguez sur une colline voisine. Yeux larmoyants et mouchoir de poche à la main, Cyrille assiste le paternel en variant les positions pour souffler sur l’embryon de feu.
    
    Pendant que mes soeurs épaulent Maman en cuisine, je donne un coup de pouce à Pascal pour installer tables et chaises en y passant l’indispensable chiffon. Colette, qui entretient la tonicité de ses mollets en faisant des allers-retours pour amener la vaisselle, profite d’un éloignement momentané de face-de-raie pour m’apostropher rapidement :
    
    — T’aurais pu mettre un soutif !
    — Beuh ?
    — T’as pas vu comment Pascal te regarde ?
    
    Je fais celle qui n’a rien relevé.
    
    — Non, vraiment.
    — Arrête ! Dis pas que t’as rien remarqué !
    — Qu’est-ce que ça peut te foutre ? C’est l’été, les vacances et il fait chaud. Si on peut plus se mettre à l’aise… Et puis, ça se voit pas tant que ça !
    — Tu parles ! Si déjà ça balançait moins !
    
    Et elle s’éloigne sur cette banderille au moment où Pascal rapplique. Balancer, mes nichons ? Je n’en ai pas la conviction. Du coin de l’œil et en installant les assiettes, je surveille mon beauf qui incline les parasols pour contrer l’éblouissement du couchant. C’est à peine si le gaillard me reluque. Lui et moi, ça ne colle pas trop, alors on s’évite le plus souvent possible. Pourquoi ...
«12...789...21»