1. Moule à beaufres


    Datte: 26/07/2019, Catégories: f, ffh, jeunes, alliance, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation préservati, pénétratio, Humour Auteur: Mirtylle, Source: Revebebe

    ... matériel sur la couverture me renseignent sur leur intention de pique-niquer.
    
    Je salue le gars, qui me fait signe d’approcher.
    
    — Venez ! me lance-t-il.
    
    Je fais quelques pas hésitants.
    
    — On vous a chipé la place, n’est-ce pas ? Nous sommes désolés. Vraiment.
    
    Je regarde la femme qui vient de parler. Elle me sourit d’un air navré et moi je me sens complètement à côté de mes pompes.
    
    — Venez donc, me répète l’Anglais. On vous offre un drink !
    — Merci, mais… je ne veux pas déranger.
    — Ce n’est rien. Asseyez-vous. Allez ! Ne soyez pas timide !
    
    Il farfouille dans un box isotherme et en sort une bouteille.
    
    — Nous avons là un petit chardonnay bien frais. Permettez qu’on vous en offre un verre pour nous faire pardonner d’avoir pris la meilleure place.
    
    Je vois difficilement comment je pourrais refuser sans passer pour une mal embouchée, alors je décroche mon sac à dos et m’agenouille sur le bord de la couverture. Ma jupette remonte dangereusement sur mes cuisses, mais si je m’asseyais ce serait pire. Je reste là, bien droite, pendant que le type débouche la bouteille et remplit les verres. Ce sont des godets en plastique transparent, à pied, pas idéaux pour déguster un grand cru, mais en pique-nique avec un petit blanc frais, c’est déjà mieux qu’un verre à dents Tupperware.
    
    — Vous aimez vous promener… fait l’Anglais.
    
    Ce n’est pas une question. Je hoche la tête et prends le gobelet qu’il me tend.
    
    — Nous aussi ! annonce-t-il en clignant de l’œil. ...
    ... Santé !
    — Santé !
    
    En buvant, je les détaille discrètement par-dessus mon apéro. Il est grand, plutôt costaud, la bonne trentaine sans doute et légèrement bedonnant. Cheveux et yeux clairs, pattes d’oie quand il sourit et apparemment pas embarrassé par les coups de soleil qui ornent ses épaules. Sa femme est mince et brune, visage agréable aux traits réguliers. Son teint déjà bien hâlé annonce qu’elle a dû prendre la précaution de s’offrir quelques séances de solarium avant de franchir la Manche.
    
    — Vous venez souvent ici ? me demande mon hôte.
    — Heu… non, pas vraiment.
    — C’est un bon endroit. Je m’appelle Norman et ma femme, c’est Mary.
    
    Je hoche la tête.
    
    — Carole.
    
    Je me sens mal à l’aise. J’ai envie de partir, mais je ne veux pas être impolie. Je suis en train d’imaginer que si l’un ou l’autre de mes beaux-frères m’a pistée, il devrait arriver sur les lieux. Ou être déjà là, peut-être, à nous espionner.
    
    La position sur les genoux n’est pas très confortable, mais je n’ose basculer de côté pour m’asseoir de peur de montrer mes fesses ou mon entrejambe. « C’est malin ! » me dis-je en sirotant mon petit blanc pendant que mes hôtes bavardent. « Hier je m’exhibais sans complexes devant mes couillons de beaufs, et aujourd’hui je perds tous mes moyens devant deux inconnus ! » Je mesure la distance qui peut exister entre s’amuser à émoustiller deux grands nigauds et essayer d’échapper aux regards appuyés de ce couple de touristes britanniques.
    
    Parce que pour me ...
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