Sophie (partie I)
Datte: 21/03/2025,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
caresses,
nopéné,
québec,
Auteur: Rb07, Source: Revebebe
... d’un hôpital.
— Absolument, dis-je d’un ton convaincu. Je ne tenais pas à ce que notre petite extravagance puisse causer des problèmes.
Comme chaque fois que nous nous quittions, elle m’ausculta pour s’assurer qu’aucun de ses longs cheveux n’était resté accroché à mes vêtements. Je renfilai mes vêtements de pluie, elle m’ouvrit la porte et, dans un tourbillon de vent, de bruine et de feuilles mortes, je retournai dans l’air automnal. Je lui soufflai un baiser à travers la vitre, attrapai le sien et rentrai chez moi.
Bien entendu, l’envie de Sophie me poursuivit jusque dans mon lit, et je me couchai auprès de ma conjointe dans un état d’excitation encore bien présent. Je ne tenais pas à exploiter l’envie que Sophie avait générée pour faire des avances à la femme qui se retrouvait à mes côtés, pas plus que je voulais profiter de deux corps féminins dans la même soirée. Du moins, pas si l’un d’eux ne connaissait pas l’existence de l’autre. Je savais que mon désir pouvait naître de ma conjointe elle-même, et je me promis que le soir suivant je tenterais de lui susciter l’envie de mon corps, si je l’y sentais disposée. C’était un des aspects si bénéfiques de la présence de Sophie dans ma vie : je sentais que je pouvais maintenant être à l’écoute des désirs de ma ...
... conjointe, plutôt que de trop souvent me retrouver dans la situation où c’était les miens que je devais mettre à l’avant-plan.. La douleur de me buter à son manque de réceptivité, fréquent même s’il n’était pas généralisé, était largement évacuée.
J’eus de la difficulté à m’endormir, ce soir-là. Après un long moment sans trouver le sommeil, je regardai l’heure sur le cadran de la table de chevet : 1 heure du matin. Tout était silencieux chez moi. Je me demandai quels soupirs hantaient la chambre de ma voisine, à peine vingt mètres plus loin. Même en tendant l’oreille, je ne pouvais rien percevoir. Je me levai pour aller prendre un verre d’eau. J’attrapai mon téléphone et consultai machinalement les courriels de ma boîte secrète. Sans surprise, Sophie m’avait écrit :
Et moi qui croyais que nous avions outrepassé les attouchements d’adolescents, je réalisai que je n’avais pas à retenir mes envies avec Sophie. Et oh ! Cette femme réussissait toujours à m’éveiller complètement : seul, debout dans la cuisine, j’étais puissamment émoustillé. Je tentai de me calmer, si je voulais réussir à trouver le sommeil, si je ne voulais pas passer la nuit à imaginer ce que nous ferions lundi prochain, ou ce qu’elle faisait, maintenant. Je pianotai un court message en guise de réponse :