Sophie (partie I)
Datte: 21/03/2025,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
caresses,
nopéné,
québec,
Auteur: Rb07, Source: Revebebe
... préséance sur moi. Il m’était inconcevable d’espérer voir Sophie si elle avait prévu être avec Noémie. Depuis le tout début, de ce qui devenait une très jolie relation entre elle et moi, j’étais au fait de l’existence de Noémie. Je ne pouvais pas en être jaloux ! Mais, serais-je jaloux si à la place c’était un autre homme, un nouvel homme, qui venait lui tenir compagnie ? Oh ! La réponse était beaucoup moins évidente. Ou plutôt, elle l’était : je crois que je serais jaloux, ne serait-ce qu’un petit peu. Envieux, à tout le moins. Ou peut-être plutôt craintif ? Angoissé de me faire remplacer ? Ou bien apeuré qu’un jour Sophie ait à choisir entre me voir ou voir cet autre homme et qu’elle opte pour lui ? Aïe… Il y avait définitivement certains concepts qui ne m’étaient pas encore intuitifs dans cette idée de polyamour. J’étais peut-être plutôt doublement monogame que polygame ? Dans la noirceur de la pièce, avec les lèvres de Sophie qui parcouraient encore mon cou, j’en conclus que cette réflexion pouvait attendre. Une dernière pensée me traversa l’esprit avant que je n’en revienne à l’essentiel… quoi qu’il en soit, je savais que je devais adopter avec Sophie la même philosophie qui l’unissait à Noémie : celle de la cage laissée ouverte en permanence.
— Oh… c’est qu’elle aura de la chance, cette Noémie, dis-je finalement après lui avoir caressé le dos tout au long de mon introspection.
— Oui, elle sera très, très chanceuse, dit-elle, en frottant son bassin sur mon sexe qui ...
... s’interposait entre nous, comme pour tenter de me faire fléchir.
— Ce ne sera que meilleur la semaine prochaine, répondis-je, tout en poussant mon bassin vers le sien en réponse à sa provocation.
— Je sais déjà que ce sera bon…
Je n’en avais aucun doute ! Mais, bien honnêtement, en plus de vouloir m’assurer de ne pas causer de soucis professionnels à Sophie, j’avais le goût de jouer avec mon envie de lui faire l’amour, de la laisser grandir et grandir jusqu’à notre prochain rendez-vous, que nous avions déjà prévu pour la semaine suivante. Cela ne représentait que quelques petits jours d’attente et je savais que tous ces gestes que nous ne ferions pas maintenant allaient m’habiter, me posséder, jusqu’à ce que nous puissions enfin les poser. Même si elle était toujours immense, j’imaginais que ma joie de la retrouver allait être décuplée, tout comme ma fougue à honorer son corps.
Dans le noir, je m’assurai d’une manière très intéressée à ce que les bonnets de son soutien-gorge fussent bien replacés, je fis redescendre son chemisier, et je lui pris une main. À tâtons, je marchai vers la porte, en lui indiquant le chemin à suivre. Je cherchai la poignée pendant un petit instant, puis j’ouvris. La faible lueur de la salle d’attente nous redonna quelques repères. Sophie en profita pour trouver l’alcool isopropanol dans la salle, changea le papier de la table d’examen, et désinfecta sa surface.
— Il faut tout de même laisser l’endroit dans des conditions hygiéniques dignes ...