1. Sophie (partie I)


    Datte: 21/03/2025, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail caresses, nopéné, québec, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... réponse ne se fit pas attendre. En me pinçant les flancs, elle rigola :
    
    — Connard.
    
    Après un temps, elle éloigna son visage du mien.
    
    — Et maintenant, comment s’occupe-t-on de toi ? dit-elle en passant sa main sur mon entrejambe. Tu as d’autres idées en tête ?
    — Oui, j’ai tout plein d’autres idées en tête, lui dis-je en pensant à toutes les positions dans lesquelles j’aurais aimé la prendre fiévreusement, à la faveur des ténèbres.
    
    J’aurais bien interverti nos positions, pour que je puisse me glisser en elle alors qu’elle aurait été assise sur la table, les jambes bien écartées pour me permettre d’être tout près. Ou aussi, je m’imaginais debout derrière elle, alors qu’elle serait penchée vers l’avant, les mains fermement agrippées au rebord du meuble. Dans cette position, la force de mon bassin percutant ses fesses rebondies m’aurait rapidement amené au paradis. Peut-être même que nous l’aurions atteint tous les deux…
    
    — Je dois bientôt partir.
    — Bientôt, bientôt ? Ou bientôt, plus tard ?
    
    Je ne tenais pas à pousser plus loin notre écart de conduite. Sophie était tout de même de garde. Même si elle était assez grande pour décider par elle-même ce qu’elle pouvait s’offrir ou non, je ne voulais pas qu’elle puisse se retrouver dans une situation délicate.
    
    — Bientôt, bientôt.
    — Oh… lâcha-t-elle, un peu surprise et un peu déçue. Tu vas repartir bredouille ?
    — Non ! Je ne repars pas bredouille, pas du tout ! m’exclamai-je. C’était un délice de t’avoir dans ...
    ... mes bras.
    
    Je remis les pieds au sol, conservant Sophie contre moi.
    
    — D’accord, souffla-t-elle. Alors c’est Noémie qui profitera de toute la soif que tu m’as donnée, quand j’aurai terminé ma garde, à minuit.
    
    Je rêvais souvent que je me faisais réveiller par des mains douces et coquines, gentiment intrusives. J’imaginais Sophie se glisser subrepticement sous les draps, nue, à la recherche du corps endormi de Noémie, se coller à son dos, l’enlacer, embrasser doucement son cou, commencer à la caresser. Je lui souhaitais de pouvoir offrir à sa douce le plaisir qu’elle n’avait pas pu m’offrir. Sophie aurait-elle encore sur ses seins la salive que j’y avais déposée ? Est-ce que Noémie s’en apercevrait ? Noémie pouvait-elle être jalouse, même si ma rencontre avec Sophie ne l’empêchait pas de rentrer auprès d’elle et de lui faire l’amour ? J’imaginais que non, puisqu’elle était déjà au courant de tout ce qui se passait entre Sophie et moi. Ou d’une bonne partie, du moins. Mais jusqu’à maintenant, elle avait toujours été loin, ou inaccessible, lorsque c’était arrivé. L’entente entre Noémie et Sophie semblait claire. Sophie ne jouait pas dans le dos de sa partenaire. Contrairement à moi, qui agissais dans l’ombre…
    
    Je me demandai : réciproquement, serais-je jaloux si j’apprenais que Noémie venait tenir compagnie à Sophie pendant ses longues soirées de travail, comme je le faisais ce soir-là ? La réponse était évidente : pas du tout. Je dirais même que Noémie avait droit de ...
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