Ça ne coûte rien
Datte: 22/02/2025,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
inconnu,
religion,
poilu(e)s,
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
photofilm,
BDSM / Fétichisme
caresses,
Oral
pénétratio,
init,
portrait,
historique,
initiatiq,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... comme une contrainte obligatoire et nécessaire. Un devoir que toute épouse se doit de remplir.
— Je peux vous comprendre, parce que votre mari…
La belle Léonelle s’interrompit, consciente d’en avoir trop dit. Euphrasie resta interdite quelques instants. Puis elle comprit.
— Vous voulez dire que vous avez… avec Charles ? se récria-t-elle.
— Je dois en effet vous l’avouer, j’ainégocié une remise sur les frais notariaux, qui se révélaient fort élevés.
Tout un monde s’écroulait autour de la jolie femme du vieux notaire. Son visage devenait blanc telle une statue d’albâtre.
— Je suis désolée, je crains que notre complicité naissante ne fasse les frais de cette révélation. Vous ne pouvez avoir dans vos relations une hétaïre. Je vais vous laisser, sachez cependant que ma porte vous reste ouverte. Il me plaisait de discuter avec une amie.
Elle partit ainsi, laissant Euphrasie dans un grand trouble, l’esprit totalement chamboulé.
~o~
Chaque matin, juste après le départ de Charles, elle se précipitait à sa fenêtre pour regarder le discret cérémonial qui se mettait en place.
Trois fois par semaine, un homme, plus ou moins jeune flânait devant le 17, toujours très élégamment vêtu.
Léonelle apparaissait alors à sa fenêtre, uniquement vêtue d’un déshabillé qui laissait entrevoir la naissance des seins et les bras d’un blanc laiteux. On pouvait même deviner les aréoles et tétons à travers le tissu diaphane.
L’homme soulevait alors son haut-de-forme, ...
... s’inclinait légèrement en guise de salut. La jeune femme penchait la tête, un léger sourire sur les lèvres. Aussitôt l’homme avançait d’un pas rapide vers la porte en chêne sculpté, il frappait une fois avec le heurtoir à tête de tigre ; la porte s’ouvrait aussitôt et il y disparaissait.
Léonelle jetait alors un regard à Euphrasie, lui souriait et disparaissait derrière les rideaux.
En face, au 18, la jeune femme du notaire se perdait en conjectures ; quel était donc ce plaisir que Léonelle vantait tant. Ni sa mère, ni ses tantes ne lui en avaient touché mot. Étrangement, seul le curé dans les Vosges fit allusion lors d’un sermon à unplaisir coupable, sans qu’elle sache à l’époque à quoi correspondait cette satisfaction.
Sa voisine parlait même de jouissance, la seule jouissance qu’elle connaissait était celle des biens, vantée par son mari lors de dîners avec des confrères.
En règle générale, le visiteur repartait une heure ou une heure et demie plus tard, l’air satisfait.
Rien n’indiquait à Euphrasie si Léonelle partageait cette satisfaction ; pourtant lorsqu’elle la croisait dans la rue ou auBon Marché, elle semblait irradier de bonheur, le teint clair et le port altier, signe s’il en était que cette pratique régulière ne causait pas que des méfaits.
De voir ces allées et venues plongeait de plus en plus Euphrasie dans les tourments décrits par le père abbé. Une lourdeur dans les seins, des tiraillements dans le bas-ventre, et aussi une certaine rêverie que ...