1. Les saisons d'une vie (2)


    Datte: 25/07/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... bruits incongrus. Mon esprit délire. Et je monte les escaliers de mon destin. Un palier au premier étage, qui ne fait que renforcer la chair de poule qui me gagne. Puis au ralenti je termine les marches accédant au second corridor. Mon sac… de ce baise-en-ville, j’extrais difficilement le fameux foulard-bandeau. Un couple me croise, femme souriante et monsieur guindé, amants qui viennent de terminer ce que je vais commencer ? Qui sait, après tout ce genre de lieux est propice aux galipettes de ce style.
    
    La porte, si semblable à l’huis de l’entrevue précédente. J’inspecte une nouvelle fois les alentours et d’une patte toujours hésitante, je noue le tissu qui va me rendre aveugle. Et après deux coups discrets dans le panneau de bois recouvert de cuir, j’entre. Le rituel se répète. J’attends sagement debout contre l’ouverture refermée. Lilian me parle d’un ton mesuré.
    
    — Tu connais la chanson. Alors à poils ma belle. Cette après-midi, tu auras le droit de regarder, de voir. Pas tout de suite, seulement quand je te le dirai ! Compris ?
    
    — Oui !
    
    — Mettons encore au point un léger détail. Tu réponds uniquement à mes questions, tu ne parles que lorsque je te l’ordonne, et tu rajoutes « maître » à tes réponses. Bien compris ?
    
    — Oui !
    
    J’ai hésité ! Omettre le mot qu’il veut entendre, une ruade sans conséquence, pour lui montrer que je ne suis pas tout à fait à sa botte. Par contre les boutons de ma robe sont déjà ouverts. Je ne parviens pas à savoir s’il est seul ou ...
    ... accompagné. Pas un seul soupir sauf ceux que ma poitrine laisse échapper. Je suis nue !
    
    — Avance de deux pas. Tourne-toi ! Tu te cambres en gardant les jambes droites. Comme si tu te penchais en avant.
    
    J’obtempère sans un mot et j’ai l’impression très nette que l’impudique pause que je prends le fait saliver. C’est au moment où je m’y attends le moins que je reçois une claque bien sentie sur la fesse gauche, celle qui est la plus proche du lit.
    
    — Ça, c’est pour l’oubli du « Maître ». Quand je te demande, tu fais ou tu es punie.
    
    La gifle a été suffisamment forte pour qu’une petite larmichette vienne souiller mon bandeau.
    
    — Nous sommes d’accord ?
    
    — Oui… Maître !
    
    — À la bonne heure. Tu apprends vite et bien. Tu vas me donner l’autorisation de faire de toi, de ton corps ce que bon me semble. Je t’écoute.
    
    — Vous pouvez faire de moi ce que vous voulez… Maître.
    
    — Parfait, une belle petite pute en somme. Retire ton bandeau !
    
    Je n’ai pas à répondre ! Mes doigts dénouent ce qu’ils avaient déjà eu tant de peine à lier sur ma nuque. Lilian est allongé sur le lit. Vêtu d’un pantalon de toile, il est seul.
    
    — Tu vas ouvrir ma braguette et sortir l’oiseau qui s’y cache encore.
    
    Je me mets à l’ouvrage, intimidée, mais rassurée par le fait que nous ne sommes qu’entre nous. Je me livre à une fellation en règle et il me reprend de temps en temps, pour me faire rectifier la position de ma langue ou me demander de le garder le plus profondément possible dans ma ...
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