1. Les saisons d'une vie (2)


    Datte: 25/07/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... gorge. Je suis ses directives à la lettre. Je m’imagine que nous allons faire l’amour comme des bêtes sur ce lit où nous nous vautrons. Mais il a une autre idée derrière la tête.
    
    — Bon ça suffit ! J’adore tes pipes, mais tu n’es surement pas venue ici pour me bouffer la queue. Nous allons faire un tour. Aucune objection ?
    
    — Non… maître.
    
    — Laisse tomber le « maître » ! Ça ne m’amuse plus et je ne bande pas plus quand tu le prononces.
    
    — D’accord ! Je me rhabille alors ?
    
    — Oui, mais tu ne reboutonnes que le bas. Quand tu vas marcher, je veux qu’on voie tes seins danser sous le tissu et à l’occasion que les yeux soient attirés par ton décolleté profond.
    
    — Comme vous voulez !
    
    Je referme jusqu’à la hauteur de la taille les petits bouts de nacres qui tiennent la robe close. Et je le suis, petit caniche dompté. Nous montons dans sa berline. Nous voici partis pour une destination inconnue. Je ne cherche pas à repérer la route, je suis dans un autre monde, celui de ma folie perverse. La voiture tourne dans la cour d’une demeure avec de hauts murs. Nous avons quitté la ville depuis des kilomètres maintenant. Il stationne son véhicule auprès d’une dizaine d’autres sur le parking.
    
    — Ici, nous sommes dans une boite à partouze. Cet après-midi, le clou du spectacle ma jolie s’appelle… Claude. Tu m’as autorisé à faire de toi ce que je veux. Donc tu as encore le choix : dire non et nous repartons ou aller de l’avant. Dans ce cas tu ne pourras plus revenir en arrière. ...
    ... Tu saisis ce que cela implique ?
    
    — Oui ! Je crois que oui ! Je… je suis prête.
    
    — C’est trop beau pour être vrai. Tu vois toutes ces voitures ? Leurs propriétaires ont tous été triés sur le volet pour te donner du plaisir. Tu devras donc les contenter tous. Tu ne pourras plus rien leur refuser si tu entres là. Je suis beau joueur et t’offres une dernière possibilité de rentrer chez toi sans… qu’il ne se passe rien. Décide-toi !
    
    — Je suis là de mon plein gré… allons-y ! Que dois-je faire ?
    
    — Tu l’auras voulu ! Tends-moi tes poignets.
    
    Je fais ce qu’il demande et il pose sur ceux-ci des bracelets de cuirs qu’il serre très fort. Puis je dois retirer ma robe, en pleine nature sur un parking, devant une maison inconnue. Il se baisse pour orner mes chevilles des mêmes garnitures que mes avant-bras. Je suis statufiée, incapable d’émettre un seul son et de faire un geste. Ma folie m’entraine dans un jeu que je pourrais bien regretter amèrement.
    
    — Tu as un dernier souhait avant de ne plus avoir le droit à la parole ?
    
    — Je… je ne voudrais pas que mon corps soit abimé ! Vous…
    
    — Oui ! C’est garanti, tu as ma parole, pas de trace quoiqu’il arrive. C’est promis. Bien, baisse-toi un peu.
    
    Alors que je courbe le dos, il sort de sa poche un collier qui se retrouve en quelques secondes attaché sur ma nuque. Il est très large, presque gênant pour bouger le cou. Garni aussi de gros anneaux dont j’imagine déjà l’utilité, je me sens dans la peau d’une esclave d’antan. Lilian ...
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