1. Les saisons d'une vie (2)


    Datte: 25/07/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... l’après-midi et je demande l’heure.
    
    — Vingt heures dix, ma belle. Ton petit mari va s’impatienter ? Tu vas devoir fournir quelques explications ? Tu sauras bien t’en sortir, après tout, les femmes sont des menteuses nées, qu’en penses-tu ?
    
    —… ! Ne prenez pas votre cas pour une généralité. De toute façon, c’est fini. Nous ne nous reverrons plus. Et je suis déterminée à vous oublier.
    
    — Promesses d’ivrogne ! Allons, tu es faite pour le sexe et tu viens encore de m’en donner une preuve éclatante. Bon ! Rentrons.
    
    Le trajet de retour se passe dans un silence pesant. Je cherche déjà ce que je vais bien pouvoir alléguer à Michel. Je ne trouve pas vraiment d’excuses plausibles. Et puis l’autre a encore raison, je vais devoir mentir une fois de plus. Mais c’est bien terminé, lui et moi ne nous reverrons plus, c’est décidé pour de bon. Il me faut, de plus, traverser toute la ville pour revenir à la maison. Et mon mari me voit rentrer très en retard. Il a un visage très fermé, celui des mauvais jours.
    
    — Alors Claude ? Sophie n’est pas avec toi ?
    
    — Non ! Elle a un rencard ce soir ! C’est un peu pour cela que je suis en retard. C’est elle qui conduisait et elle a trainé avec un type qu’elle a rencontré dans la galerie marchande. Tu la connais, elle ne sait jamais dire non à une belle gueule.
    
    — Mais ton téléphone sert à quoi ? Tu ne pouvais pas me passer un petit coup de fil ?
    
    — Je t’avoue que je n’y ai même pas songé. C’est si grave ?
    
    — Non, non bien sûr ! ...
    ... Nous avons quoi pour le diner…
    
    — Ben… tu vois bien que je n’ai pas eu le temps de préparer quoi que ce soit.
    
    — Ouais ! Sortons alors… une pizza fera l’affaire, qu’en penses-tu ?
    
    — oooOOooo —
    
    Je n’ai pas senti venir cet orage-là ! Dans ce restaurant Italien, alors que nous dinons il me tombe dessus par un coup de tonnerre inattendu. La serveuse vient de déposer devant nous nos deux « Quatre saisons » et impassible Michel me prend au dépourvu.
    
    — Bien alors Claude ! Où as-tu passé l’après-midi ?
    
    — Mais… avec Sophie, je te l’ai dit.
    
    — Je n’aurais jamais pensé qu’un jour tu puisses me mentir. Je t’ai toujours fait confiance. Alors, dis-moi… où étais-tu cet après-midi.
    
    —… mais !
    
    — N’insiste pas avec ça ! Tu n’as pas de pot, Sophie a cherché à te joindre vers dix-huit heures et elle a appelé à la maison sur le téléphone fixe. Elle n’a pas eu de tes nouvelles depuis un bon bout de temps. Donc, j’en conclus que tu me caches quelque chose.
    
    —… !
    
    — Ne fais pas l’étonnée. Quoi qu’il t’arrive, je suis en droit d’être au courant. Tu as des ennuis ? Ou bien, j’ai un rival ? Je sais très bien que ça peut arriver. Tu es une très belle femme et j’imagine que les sollicitations peuvent être nombreuses.
    
    — Tu… dis n’importe quoi là ! Michel… tu ne crois tout de même pas que…
    
    — Que tu me trompes ? Je ne sais plus vraiment. La Claude franche et entière, la Claude que j’ai épousée ne mentait pas. Tu n’es plus tout à fait celle-là ! Ne vois pas dans ma demande une ...