1. La balade colombienne


    Datte: 10/02/2025, Catégories: fh, fhh, fhhh, médical, voyage, avion, pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, aventure, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... le filet.
    
    — Bon, tu expliques, toubib, ou tu ne passes pas.
    
    Juan s’apprêtait à parlementer quand la voix sèche et péremptoire de Mathilde retentit derrière lui :
    
    — Cabrón(connard), tu enlèves ton pied ou je m’occupe de ton cas.
    
    Le garçon, d’abord surpris, dévisagea la femme avec un air de défi teinté de mépris, mais ôta tout de même sa jambe et les laissa passer.
    
    Juan reprit sa lente progression avec maintenant le sourire aux lèvres. Il repensait à cette scène :
    
    « Cela devait s’être passé la première année de la venue de la Francésa. Comme à son habitude, Carlos faisait le matamore et interpellait la jeune femme avec des paroles et des gestes obscènes. Carlos était le fils du caïd local et avait sa cour de jeunes coqs oisifs. Le chômage sévissait durement dans les llanos favorisant cette petite délinquance. Mathilde prenait cela avec indifférence, surtout qu’elle fréquentait peu le village, plus occupée à sa plantation. Peut-être encouragé par l’absence de réponse, le marlou devint de plus en plus pressant. Mal lui en prit le jour où il tenta de peloter les fesses de Mathilde. Peu de personnes peuvent décrire ce qui se passa dans les cinq secondes suivantes, mais le résultat fut un Carlos le nez dans la poussière, le genou de l’offensée sur la nuque et le bras retourné dans le dos. Cela eut deux effets : en premier de lui assurer une certaine tranquillité, et en deuxième de se voir affublée du surnom de la « puta Francésa. »
    
    Juan fit entrer Mathilde ...
    ... dans le cockpit. De voir les officiers de bord inanimés ne l’émut pas plus que ça, sa première répartie fut :
    
    — Ça chlingue ici.
    — Tu crois qu’on peut aérer, demanda Juan ?
    — Oui, on n’est pas pressurisé, on doit être à environ 750 pieds, aide-moi à sortir le commandant de son siège.
    
    Ils œuvrèrent en soufflant et ahanant car Raoul pesait son poids, puis assumèrent chacun leur poste sans avoir besoin de plus se concerter. Juan prit les dispositions pour que la survie immédiate du personnel de bord soit assurée tout en entendant Mathilde, maintenant installée dans le fauteuil du commandant prononcer à la radio les mots fatidiques « Mayday, mayday, mayday ».
    
    Après avoir œuvré et sûr qu’il ne pouvait en faire plus, le médecin s’installa dans le fauteuil du copilote et observa la remplaçante du chef de bord. Manifestement, elle était en relation radio avec un autre pilote au sol qui lui expliquait toutes les subtilités de ce musée volant. Il en profita pour la détailler, vraiment pas une nana ordinaire en Colombie. Trop grande et trop blonde pour passer inaperçue ici. Toujours habillée de ce genre de treillis et chaussée de rangers, elle ne faisait absolument aucun effort pour être attrayante. La regardant toujours se former pour le pilotage de cet appareil, il replongea dans ses souvenirs et ses rêveries.
    
    Il observait toujours Mathilde qui venait de terminer sa conversation avec son homologue au sol. Le pilote automatique enclenché, elle était sereine, le coude sur ...
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