Traduction périlleuse
Datte: 04/02/2025,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
voiture,
amour,
Oral
pénétratio,
coupfoudr,
occasion,
Auteur: Aventurine, Source: Revebebe
... l’autre quelques instants. François ne sourit pas, il détourne les yeux et je crois le voir rougir légèrement. Jetant un œil vers mon écran, il prend une gorgée de son café, debout près de mon poste.
— Assieds-toi, si tu veux… Il y a le fauteuil de Nadia, juste là. Pour une fois que je ne te vois pas courir…
Ma remarque taquine suscite enfin un regard amusé. François pose son mug sur mon bureau et s’installe dans le fauteuil désigné.
— C’est vrai, je cours beaucoup, ici… Tu es sur quoi aujourd’hui ? demande-t-il en rapprochant son fauteuil du mien, jusqu’à ce que nos sièges se touchent.
— Correction d’erreurs de script HTML. En théorie, je sais le faire, mais je n’arrive pas à localiser la première erreur.
— Tu veux que je jette un œil ?
— Si tu as le temps, oui.
— Pas de soucis, j’ai presque fini ma PAO.
Alors que François parcourt le log, je ne peux m’empêcher de respirer son parfum et de l’observer à la dérobée. Remontant ses lunettes sur son nez, il passe avec aisance du rapport d’erreurs à chacun des fichiers. J’aurais dû m’en douter. C’est un jeu d’enfant pour lui. En troisscrolls et à peine plus de frappes sur le clavier, l’erreur signalée dans le premier fichier est résolue.
— Regarde, dans le premier, il n’y avait qu’unslash manquant dans cette balise fermante. Hop, corrigé. Dans le deuxième, pareil…
Machinalement, sous l’effet du stress, je laisse ma jambe gigoter nerveusement sous le bureau pendant que François travaille. Je me sens ...
... soudainement découragée, bien que reconnaissante de disposer de son aide précieuse. L’œil expert de l’informaticien vient à bout des six fichiers qui sont corrigés en un éclair. J’y ai passé plusieurs minutes sans parvenir à localiser une seule erreur. François remarque mon changement d’expression et semble lire mes pensées du moment. Je soupçonne cet homme d’avoir certains dons de télépathie. Il murmure, en cherchant mon regard :
— Ça va ? C’est normal que tu ne les aies pas trouvées, elles sont minimes, ces erreurs.
Il ajoute, en observant ma jambe toujours en mouvement :
— Avec l’habitude, tu iras beaucoup plus vite à les corriger, tu verras.
Sa main se pose alors sur la mienne, reposant elle-même sur mon jean, et ma jambe s’immobilise à son contact. Je ne cherche pas à le repousser et entrelace mes doigts aux siens. Sa peau est douce et la chaleur de son mug a réchauffé sa paume. François me regarde du coin de l’œil puis, sans un mot, approche doucement son visage du mien, s’arrête quelques secondes, et dépose un baiser sur mes lèvres. Je me laisse porter par cet élan si spontané et lui rends son baiser, la main toujours liée à la sienne. La sonnerie du téléphone nous fait sursauter. Je regarde François décrocher le combiné en tentant de repousser mes visions de deux langues gourmandes s’enroulant l’une autour de l’autre.
François raccroche, saisit mon bloc dePost-it et griffonne quelques mots d’une main tremblante. Le papier à la main, il se lève et replace le ...