Amanda
Datte: 31/01/2025,
Catégories:
fh,
piscine,
voiture,
Oral
pénétratio,
fsodo,
portrait,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... vivement éclairé. C’est somptueux. Nouveau riche, mais somptueux. Et dans les assiettes, c’est la tour d’Argent : carpaccio de saumon sauvage mariné au citron vert, toasts de caviar arrosés de vodka, bouquets de queues d’écrevisses « que Monsieur a pêché » tenus par des avocats et une sauce au piment, lamelles de magrets séparés de lamelles de foie gras… Un récital ! Chapeau au chef qui vient chercher ses compliments en jetant quelques coups d’œil libidineux à la maîtresse de maison ! M’est avis qu’il doit jouer les doublures de lit quand Doudou est absent, le rital. On nous sert le café dans l’immense salon où, là encore, la lumière savamment maîtrisée créée des îlots d’intimité. Édouard me propose un digestif, insistant pour que je goûte à ce vieil armagnac appelé « Vieille sans âge ».
— Et toi, ma caille, que désires-tu ?
— Un cherry, répond-elle d’une voix rauque en plongeant son regard vert dans le mien.
Elle va avoir du mal à attendre minuit, même si nous n’en sommes plus très loin. L’alcool semble l’avoir libérée de toute retenue.
— Moi, je n’y ai pas droit, conclut Édouard, j’ai suffisamment abusé ce soir. Et puis je me sens fatigué en même temps que libéré d’un poids. Pardonnez-moi, mais je vais me coucher et vous laisse bavarder en prenant votre digestif.
— Bonne nuit, Monsieur, pardon, Édouard.
— Dors bien, mon Doudou.
Nous essayons de bavarder pendant vingt bonnes minutes, mais j’avoue mon incompétence devant le vide absolu de la cervelle de mon ...
... interlocutrice. Après qu’elle m’eut exposé par le menu son amour total et éternel pour son Doudou qui l’a sortie de la misère pour lui faire une vie de princesse, pas un des sujets que je tente de lancer n’éveille le moindre écho. Le mieux est de se retirer dans nos appartements en attendant minuit. En passant dans le hall, elle pose son doigt sur ses lèvres, quitte ses escarpins et se dirige vers la porte de la cuisine qu’elle entrouvre silencieusement. Elle jette un regard et se retourne, pointant l’index vers moi en le pliant à plusieurs reprises. Je la rejoins en silence. De petits hoquets me parviennent. Je coule mon regard dans l’entrebâillement par-dessus la tête rousse d’Amanda devenue soudain plus petite de dix centimètres. La soubrette est là, cramponnée à la barre du piano, jupe relevée sur le dos et culotte au niveau des genoux. Le cuisinier toque toujours sur la tête, tablier sur l’épaule et jambes écartées, lui file de puissants coups de reins qui la font décoller du sol et lui provoquent ces hoquets de plaisir. Amanda, d’un mouvement de croupe, se colle à moi juste où il ne faudrait pas. Le spectacle et l’autre chaudasse qui se frotte à moi, je bande comme un étalon en train de saillir une licorne. Je sue à grosses gouttes, il est temps que je me retire. La caille referme la porte, prend ses godasses et monte les marches en oscillant du popotin comme si elle descendait la piste noire de Kitzbühel. Ça l’a rendue chaude à point, moi aussi, du reste.
— Ils sont ...