Amanda
Datte: 31/01/2025,
Catégories:
fh,
piscine,
voiture,
Oral
pénétratio,
fsodo,
portrait,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... certes, mais ce n’est pas trop mon truc. Je suis un type simple sans envies extravagantes.
— Parce qu’un fils de paysan n’est pas un type simple ?
— Je n’ai pas dit cela, mais pour l’instant je n’arrive pas à me projeter, c’est si soudain… Et puis vous êtes solide à la barre.
— Pas tant que cela. Mon meilleur ami, c’est mon toubib, à force de le voir.
— Oh oui, mon Doudou il les collectionne. Il a tout : du diabète, du cholestérol, de l’asthme, la thyroïde…
— Oui, et maintenant, le cœur qui donne des signes de faiblesse. Comme mon père qui est parti très jeune. C’est héréditaire. Sans compter la prostate et les calculs rénaux. J’ai bien vécu, mais je le paye aujourd’hui. Il aurait fallu me soumettre à un régime draconien dès mes trente ans. J’étais en pleine ascension, je n’aurais jamais accepté. Alors je vais me reposer et éviter tout stress le plus vite possible. Aussi suis-je ravi d’avoir trouvé un jeune successeur avec le même mordant et les mêmes qualités que j’avais alors.
— Je comprends mieux et je compatis. Ce doit être très difficile pour vous de passer la main de votre « bébé ».
— Ça l’aurait été si je n’avais trouvé personne, mais au contraire, vous m’enlevez un stress : mon œuvre perdurera et même, je l’espère, continuera de se développer entre vos mains. Mais nous avons un dernier dossier à travailler tous les deux.
— Ah ? Lequel ?
— Saint-Gobain. Vous avez vu la piscine et le tennis. Ils sont pile dans l’alignement des pignons et à la hauteur exacte ...
... de ce plancher. Mon projet initial était de les réunir à la maison par un jardin d’hiver se prolongeant en véranda sur la façade arrière. Mais en triple vitrage athermique, ça coûte une fortune dont je ne dispose pas. Il nous faut donc remporter un marché chez eux, faire ami-ami avec le grand patron de façon à obtenir un tarif très préférentiel pour mon projet.
— Je vois. Cher Édouard, je m’y impliquerai de tout mon cœur.
— Tss ! Tss ! Tss ! Pas de sentiment dans les affaires, c’est le meilleur moyen de tout foirer.
Apéro. Il sort un whisky de cinquante ans d’âge, un truc qui m’était inconnu, je ne savais même pas que ça existait.
— Mon Doudou, tu ne devrais pas…
— Oui, je sais. Mais une fois de temps en temps c’est permis, et puis nous avons ma succession à fêter. Et je n’en prends qu’un doigt.
Oui, mais un doigt boudiné de deux centimètres dans un godet de cristal lourd comme le poids d’un lanceur. À moi, il me met la dose, et la caille s’entame une bouteille de Dom Pérignon. Je déguste le nectar à petites gorgées prudentes, car avec le manque de sommeil, ça risque de me faucher. Au final, pas du tout. Au contraire, ça me refile la pêche et je vois soudain mon avenir tout en rose. Avec des épines, mais rose quand même. Le gros se pique le bide et avale une douzaine de pilules multicolores en faisant la grimace, puis nous attaquons le dîner dans cet espace rond du plus bel effet. Une lumière tamisée sourd d’une corniche sous plafond et permet de profiter du parc ...