Amanda
Datte: 31/01/2025,
Catégories:
fh,
piscine,
voiture,
Oral
pénétratio,
fsodo,
portrait,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
— Excellent… Décidément, vous me plaisez, mon p’tit Jérôme… Vous permettez que je vous appelle Jérôme ? Vous êtes occupé ce week-end ? Pas vraiment ? Alors ça y est, vous l’êtes : vous venez passer le week-end à la maison. Disons vers dix-sept heures, samedi… Ah, pendant que j’y pense, si vous apportiez la mouture finale du dossier avec les Japonais, ce serait parfait. On y jetterait un coup d’œil ensemble, et hop, ça part lundi.
Je le savais. Convoqué chez le boss, c’est toujours piégeux. Soit c’est pour te faire engueuler, soit c’est pour te passer de la pommade et là c’est pire. Il te presse à mort comme le dernier citron du mec qui traverse le désert. Je viens de me faire baiser en beauté. Un week-end foutu et une nuit à bosser sur ce maudit dossier Jap, car il ne me reste plus que vingt-quatre heures chrono pour le ficeler. Il faudrait au moins trois jours de boulot, et sans perdre de temps. Je me retire en laissant le gros satisfait, rallumant son cigare en jetant ses courtes papattes sur le bord du bureau. Il peut sourire derrière ses culs-de-bouteille, le tondu. Je passe chez Marilyn, c’est pas son nom, mais on l’appelle comme ça parce qu’elle est blonde avec plein de grosses bosses partout, surtout au niveau des nichons et du cul. En plus, elle a de l’humour et ça la fait marrer.
— Dis, pour dimanche, c’est foutu. Je suis invité chez sa Gestée en personne. Je dois même terminer le dossier Jap et le lui emmener. Deux fois baisé !
— Ah oui, t’es branché double ...
... pénétration, toi ? s’étonne-t-elle en se marrant.
— J’te rappelle que je n’ai qu’un trou, moi.
— Et que le mien va prendre des toiles d’araignée. Il est chiant, le Gros.
— Ouais, mais c’est lui le boss. Tu me prêtes ton ordi, s’te plaît ? C’est le plus puissant du bureau et j’en aurais bien besoin. Je prends le dossier et je me casse bosser à la maison.
— Ouais, vas-y, et bon courage, je me casse aussi. Et si tu as besoin de renfort, n’hésite pas, à toute heure du jour… ou de la nuit !
— J’te vois venir. Mais on se rattrapera, la semaine prochaine, on fait le pont.
— Ouais, ben gaffe de ne pas te choper une autre invitation pourrie genre week-end de golf.
— Parle pas de malheur… Merci, bises, à lundi.
Je fourre le tout dans ma bagnole et je fous le camp furax. Marilyn, c’est pas une histoire d’amour, juste de cul. Au moins avec elle c’est clair. Elle aime ça, j’aime ça, elle est tout à fait baisable sans être canon, un peu trop grasse comme la vraie Marilyn. Mais pour la cravate de notaire ou la descente du grand canyon, y a pas au-dessus. Je suis sûr qu’elle est en train de faire son carnet d’adresses pour me remplacer dimanche, et elle a bien raison. Moi je vais me faire chier, je le sens bien. Et ça va commencer dans dix minutes avec ce foutu dossier.
J’ai même pas besoin de sonner, le portail est ouvert et tout vert. Y a un larbin en costard de jardinier, en train de balayer quelques feuilles mortes, qui le referme aussitôt derrière moi. L’allée serpente dans ...