Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 23/07/2019,
Catégories:
fh,
ff,
frousses,
fgode,
pénétratio,
Auteur: Nicolas, Source: Revebebe
... merci pour tout.
— J’avais promis à ton patron de veiller sur toi. Mission accomplie, fit elle en esquissant un vague salut militaire.
— Tu ne vas pas lui raconter quand même ? Il me prendrait pour une sacrée godiche.
— Va savoir répondit Mireille en riant.
— Si tu fais ça, je lui dirai que c’est toi qui as tout manigancé pour me mettre dans ton lit ! lança-t-elle sur le même ton.
— Il serait bien capable de te croire en plus.
Elles se quittèrent sur un dernier éclat de rire.
Aline ouvrit l’agence et se prépara à assumer le quotidien lorsque le téléphone sonna.
— Agence Sorem bonjour
— Bonjour Aline, comment allez-vous ?
— Bien, je vous remercie, et vous ?
— Ça va. Je pense être de retour en fin d’après midi. La dernière réunion a été annulée, le conférencier est malade. Rien de spécial ?
— Non. Rien de particulier. J’ai juste eu un petit problème de voiture hier soir, mais Mireille m’a aidée à le régler. Elle est super sympa votre voisine.
— Vous en doutiez ?
— Non mais quand on ne connaît pas…ou peu, ou mal…
— O.K. je partirai vers 10-11 h de Lyon. Si besoin vous pourrez m’appeler dans la voiture.
— D’accord je vous attends avant de partir. Soyez prudent quand même.
— Promis. Bonne journée.
— À ce soir et bonne route.
D’un côté comme de l’autre la matinée passa vite. Le mécano vint chercher la batterie, le facteur amena le courrier, quelques coups de téléphone et la lecture de la presse sur les indications de Pierre occupèrent Aline. Mireille ...
... eut l’affluence habituelle des jours de marché. Elles se retrouvèrent juste quelques minutes après midi au restaurant.
— Mon patron m’a appelée, il rentrera en fin de journée. Je lui ai dit que j’avais eu un problème de voiture et que tu m’avais donné un coup de main.
— Il m’a appelée juste après pour me remercier.
Elle ne pouvait quand même pas lui dire qu’il appelait comme cela tous les matins à la pharmacie pour lui dire bonjour depuis qu’il était parti à ce congrès.
La conversation roula sur différents sujets, elles répondirent en riant aux plaisanteries des habitués, en lancèrent à leur tour quelques unes.
Au cours du repas, elles échangèrent quelques clins d’œil et des sourires entendus chaque fois qu’il fut question de courant d’air : Une fois à propos d’un représentant, qui, sitôt arrivé était déjà prêt à repartir, l’autre fois à propos d’une porte que personne ne pensait à fermer. La complicité qui unissait les deux jeunes femmes se renforçait.
Café pris elles repartirent ensemble vers leurs lieux de travail respectifs.
Dans l’après-midi le mécanicien remonta la batterie sur la Clio d’Aline, il en profita pour vérifier niveaux et détails courants, rendit les clefs en assurant que tout allait bien.
Vers 18 h Pierre arriva, se tint au courant des dernières affaires, puis libéra son assistante à qui il souhaita une bonne soirée. Il eut l’impression qu’il y avait en elle quelque chose de changé, mais ne sut trouver quoi. C’était tellement fugace, ...