Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 23/07/2019,
Catégories:
fh,
ff,
frousses,
fgode,
pénétratio,
Auteur: Nicolas, Source: Revebebe
De retour dans la salle de bain Mireille trouva Aline plus ou moins somnolente. Elle reprit place sur le tabouret et lui caressa le visage.
— L’eau est assez chaude ?
— Oui, ça va.
— Tu vas te lever, je vais te frotter un peu.
Aline enleva le masque, le posa sur le rebord de la baignoire et regarda son amie.
— Jamais quelqu’un n’avait fait autant pour moi que toi ce soir. À part Bernard de son vivant. Je ne voudrais pas abuser mais c’est tellement bon de ne plus se sentir seule, si tu savais.
Mireille sourit et posa sa main sur celle de la jeune femme.
— Tu es bien ? C’est l’essentiel. Cela peut arriver à tout le monde, un coup de cafard.
— Tu sais depuis l’accident, je suis toujours seule. Je ne pouvais pas me permettre de craquer. Il m’a fallu m’occuper de tout. C’était ma seule famille, et elle a disparu d’un seul coup. C’est terrible.
— Vous n’aviez pas d’amis ?
— Si mais ils sont loin, et ceux de mes parents sont trop âgés pour moi. Et puis ils ont leur famille à eux.
— Et depuis tu n’as pas cherché à te refaire une vie ?
— Non je ne peux pas. J’ai bien essayé d’aller à droite ou à gauche, en boite. Mais une femme seule ça doit finir au lit dès la première fois. Et je n’en ai pas envie. Depuis que Bernard n’est plus, je n’ai jamais refait l’amour. Sauf ce soir.
— Tu n’as jamais eu une aventure ?
— Non. Ni avec un homme, ni avec une femme. Tu es, du reste, la première qui m’a touchée. Je n’ai même pas repris mes habitudes de pensionnaire. Je ne ...
... pouvais pas oublier comme il savait si bien me faire l’amour.
— Tu es en train de me dire que tu n’as pas joui depuis plus de 2 ans ?
— Oui, c’est ça. Ça me manquait mais je n’y arrivais pas. C’était impossible. J’en ai pleuré des nuits entières.
— Il va falloir que tu te rééduques. Tu ne peux pas rester comme cela. À trente ans, une vie n’est pas finie. Que tu n’oublies pas Bernard, soit, mais il ne t’aurais jamais demandé de rentrer au couvent, non ?
— Non, nous aimions trop la vie. Mais je n’imagine pas un autre homme me prendre. Il n’y a pas de place pour deux dans moi.
— On reparlera de ça plus tard. Allez ouste, debout, je vais te passer au gant de crin.
Quelques minutes plus tard, Aline était rouge comme un homard. Des épaules aux chevilles, sauf ses seins qui avaient eu droit à un traitement plus doux, et son sexe qui, lui, avait été complètement épargné, pas un centimètre carré de sa peau n’avait échappé à la friction énergique.
— Encore quelques minutes dans l’eau et je te sèche. C’est encore assez chaud ?
— Oui, ça va. Tu es formidable, tu sais. Heureusement que tu es là !
— Bon on verra plus tard pour les compliments, dit Mireille. En attendant, repose-toi bien. Te voir en pleine forme sera ma plus belle récompense. Que veux-tu manger ce soir ?
— Aucune idée. Fais ce qui te convient. Je mange de tout.
— Et si on se faisait livrer une pizza de chez Antonio ?
— Je connais pas. Ça se fait ici ?
— Non mais c’est un copain. Quand on lui demande, il se ...