1. Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


    Datte: 23/07/2019, Catégories: fh, ff, frousses, fgode, pénétratio, Auteur: Nicolas, Source: Revebebe

    ... près.
    — Promis. Si tous les traitements pouvaient être aussi agréables, je serais volontiers malade plus souvent.
    
    Elles se levèrent, innocentes dans leur nudité, virginales comme à leur premier jour. Elles n’avaient rien fait de mal. Elles s’aimaient et elles aimaient l’amour.
    
    Douchées, petit déjeuner pris, elles avaient rangé la cuisine.
    
    — Où as tu rangé mes affaires hier soir ?
    — Ton tailleur est dans la penderie, ton chemisier et tes petites affaires sur le fauteuil. Mais si tu veux, je vais te prêter du linge frais. Ton slip était tellement trempé hier soir que je ne suis pas sûre qu’il soit sec ce matin, ajouta malicieusement Mireille.
    — Cela ne te gène pas ?
    — Pourquoi veux-tu ? Nous nous connaissons non ?
    
    Elles rirent de bon cœur, une fois encore complices et heureuses de si bien s’entendre.
    
    — Viens voir et choisis. Nous avons à peu près la même taille tout ce qui est ici devrait t’aller.
    — Non, toi, choisis pour moi. J’ai envie que ce soit toi qui décides.
    — Si tu veux. Regarde, je te propose cela. Choisis au moins la couleur, j’ai un ensemble bleu, l’autre blanc. Lequel veux-tu ? Moi je mettrai l’autre, comme ça nous serons à peu de chose près habillées pareillement aujourd’hui.
    
    Elle lui montra un soutien-gorge en dentelle et une culotte large en dentelle et soie, le tout en bleu. Puis elle étala à côté les mêmes choses en blanc.
    
    Elle y ajouta un chemisier saumon clair pour elle et une autre verte pale pour Aline.
    
    — Je prends le blanc. ...
    ... Le bleu t’ira bien, mais m’irait moins bien à moi.
    — Tu as raison. Je prends donc le bleu. Ah ! J’oubliais, avec ça pas de bas, le porte-jarretelle n’existe pas. C’est jambe nue ou Dim-Up. Regarde, j’en ai de beaux, avec le haut de la jambe en dentelle.
    — Dim-Up j’adore. Je ne mets jamais de collants, c’est horrible ces trucs là. Une vraie prison à foufoune. Et Bernard n’aimait pas ça du tout. Il disait que c’est des « tue l’amour », et que ce n’est pas hygiénique. Il exagérait peut-être un peu mais je n’en suis pas certaine.
    — Moi non plus je n’en mets plus. Un jour j’ai raté un super coup parce que j’avais des collants. Le gars en question n’aimait pas ça. Depuis c’est fini.
    
    Elles s’habillaient et Aline pirouetta sur elle même devant la glace.
    
    — Génial la culotte, mais elle ne protégerait pas beaucoup en cas d’agression ! Regarde, on voit mon minou par les cotés.
    — Pourquoi veux-tu le cacher ? Tu as une jupe pour cela, non ?
    — Tu as raison. Mais ça va me faire tout drôle. Attention aux courants d’air !
    
    Riant et papotant elles avaient fini de s’habiller. Un ultime passage à la salle de bain pour les derniers raccords de maquillage, et elles étaient prêtes à aller au travail.
    
    — Juste à l’heure, on est bonnes hein !
    — Oui, bonne journée. Tu déjeunes au café à midi ?
    — Oui et toi ?
    — Aussi, la première arrivée garde une place pour l’autre. Ne t’inquiète pas pour ta voiture, je m’en occupe. Le mécano passera à l’agence chercher tes clefs.
    — Tu es un amour, ...
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