Huit femmes
Datte: 24/12/2024,
Catégories:
fff,
fplusag,
jeunes,
inconnu,
vacances,
fsoumise,
fdomine,
soubrette,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
ffontaine,
Masturbation
fdanus,
uro,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... agressifs d’un bois.
Je porte sur le dos un sac bourré de bouteilles en plastique. La réserve d’eau pour étancher la soif de sept dames guillerettes. Je suis la huitième, l’esclave des maîtresses. Au moins, ai-je des baskets aux pieds sur ce chemin caillouteux bordé d’épines vives. Colette nous conduit vers son « petit Nice », cette magnifique clairière qu’elle m’avait fait découvrir. À l’époque, la saison ne se prêtait pas aux promenades touristicofamiliales. Qu’en est-il aujourd’hui ?
On m’a assurée qu’une rencontre était hautement improbable : l’ouverture de la chasse est encore loin, les gens du coin restent chez eux ou à proximité le dimanche, les « estrangers » ne s’aventurent pas en terrain inconnu sauvagement boisé, et des deux sentiers qui mènent à ce paradis de verdure pour la région, l’un part du terrain de Colette et l’accès à l’autre est pratiquement invisible. Même Anaïs l’a affirmé, mais d’un air pas vraiment convaincu. Que ferai-je si nous rencontrons l’improbable promeneur ? Je n’aurai d’autre ressource que de me jeter à la volée dans les broussailles. Bonjour les égratignures !
Ce qui me console, c’est la perspective de la séance de ce soir. Perdante, je serai le modèle, délicat euphémisme pour victime soumise. Gagnante, Colette sera en toute logique celle qui dirigera la cérémonie, la maîtresse. Ma Maîtresse. Je souris à cette idée, malgré la fatigue et les griffures. J’imagine le spectacle que je vais donner, en présence des amies de ma ...
... Maîtresse, des dominas elles aussi… J’imagine les yeux de Marie, et ceux d'Anaïs… J’imagine ma honte et mon excitation… J’imagine les pinces à mes tétons, les pinces à ma chatte… J’imagine le martinet, la cravache… J’imagine… Pire encore peut-être ? J’en frissonne. De plaisir.
— Hé, Chantal, vous rêvez ? On est arrivé. Vous voulez continuer seule ?
Ah ben oui, tiens. Je reconnais le replat d’herbe et de mousse, la voûte des verts de pins d’Alep et de chênes pubescents, la baume de rochers d’où suinte une source. La source ! Pourquoi m’avoir fait porter ces litres d’eau, alors ? Parce qu’elle ne coule pas en été, voilà pourquoi ! Suis-je bête ! C’est moi qui coule, de la peau et… Zut ! De la chatte aussi. À force d’imaginer…
Colette fait les honneurs du lieu et du paysage à ses amies et à Marie. M’en fiche, j’ai déjà vu. Je sue, je souffle, la lassitude me tombe dessus, je m’écroule. Laissez-moi rêver.
On me dépouille de mon sac, on me déleste de mes bouteilles d’eau, on se désaltère, on me fait boire. On est gentille… On rit, on papote, on plaisante, on se moque de moi, un peu… Les mots me parviennent à travers de la ouate, mes paupières sont lourdes, je n’ai pas le cœur à lutter pour contempler les merveilles de la nature. Je les dédaigne, je récupère.
Elles improvisent une danse, elles font la ronde autour de moi. Elles se tiennent par les épaules, elles chantent pour se donner la cadence. Elles tournent comme une roue dont je serais le centre, pauvre petit tas de ...