1. Huit femmes


    Datte: 24/12/2024, Catégories: fff, fplusag, jeunes, inconnu, vacances, fsoumise, fdomine, soubrette, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, ffontaine, Masturbation fdanus, uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... belote bridgée, précise notre meneuse de jeu. La plus forte annonce de points à gagner lance la partie et donne la couleur de l’atout. La valeur et la force des cartes d’atout sont les mêmes qu’à la belote ordinaire : le Valet vaut 20, le Neuf, 14, l’As, 11, etc.
    
    Bon, jusque-là, ça va. Si Marie patauge, je l’aiderai. Un bon prétexte pour me serrer contre elle. Je languis de retrouver la douceur de sa peau. Les copines sont bien réveillées à présent et s’exclament à qui mieux mieux.
    
    — Pour l’enculette, continue Colette imperturbable, on ne distribue au choix qu’une, deux ou trois cartes par joueur. Chacun annonce le nombre de points qu’il estime emporter au total et la plus haute enchère commence. Si le compte est bon, c’est gagné. La plupart du temps, c’est perdu. D’où le nom de ce jeu, achève-t-elle en souriant.
    — Palpitant ! On doit se faire avoir plus souvent qu’à son tour, déclare Andréa. On y va ?
    — Heu… attendez, Ma… Colette. C’est un jeu de bistro, remarque Anaïs. Celui qui perd paie la tournée. Mais à huit, et pour désigner deux personnes ou la gagnante, comme vous disiez ?
    — C’est simple, ma chérie. Même à trois cartes par joueuse, il en restera au moins huit non-distribuées, assez pour créer l’incertitude. La première joueuse éliminée sera évidemment la perdante, la deuxième aussi, éventuellement, et nous ferons autant de tours que nécessaire pour avoir la gagnante.
    — Ben oui, c’est limpide, approuve Bénédicte. Tu dois y jouer souvent, non ?
    — Oui, ...
    ... oui, ma petite chatte, pateline Colette. Mais j’ai ajouté un brin de hasard en plus : la gagnante tirera à pile ou face l’échange de sa place avec la perdante.
    
    Un assentiment unanime, plus ou moins sincère pour les moins averties, valide la proposition de notre hôtesse, et quelque peu maîtresse. Voilà comment on se trouve embarquée dans un jeu que l’on maîtrise mal !
    
    o-o-o-o-o-o-o
    
    Il fallait s’y attendre ! Je n’ai jamais rien gagné. Tombola, points bonus, quiz, nib de nib, pas le moindre lot. D’ailleurs, je ne joue pas au Loto. Et donc, comme de bien entendu, j’ai perdu dès le premier tour d’enculette. Perdu de perdu. Battue sans rémission pour avoir avancé un nombre totalement inepte de points escomptés. Et, comme prévisible aussi, Colette a gagné. Certes, sur le fil, après un tête-à-tête tendu avec Anaïs. La gamine se débrouille bien, des années de pratique sans doute. J’en suis à me demander si elle ne s’est pas couchée exprès, ou si elle a été finalement déstabilisée par la subtile influence de son adversaire.
    
    Oh, bien sûr, il me restait encore une chance. La gagnante, la Reine magnanime, a remis son titre en jeu, ainsi qu’elle l’avait annoncé. J’ai choisi face, il est tombé pile. Résultat : la jolie tunique de Vestale en lin blanc que j’ai étrennée hier soir est allée recouvrir l’anatomie pulpeuse de Bénédicte. Depuis, je vaque nue aux humbles tâches ancillaires. En cet instant, je trottine, derrière la joyeuse troupe en tenue virginale, parmi les arbustes ...
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