1. Huit femmes


    Datte: 24/12/2024, Catégories: fff, fplusag, jeunes, inconnu, vacances, fsoumise, fdomine, soubrette, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, ffontaine, Masturbation fdanus, uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... chair épuisée. Une farandole de sorcières blanches, jeunes et vieilles mélangées et rieuses, qui se resserre et s’élargit, qui se rapproche et s’éloigne de moi, qui me houspille et m’encourage. Je suis mieux, je m’allonge à plat dos. Les visages réjouis se penchent sur moi, les jambes battent l’air au-dessus de moi, les tuniques volent dans un sirtaki désordonné, les minous aux pelages variés m’adressent des regards complices. Je suis bien.
    
    Je suis même très bien, un vol de chattes humides – de sueur – tourbillonne dans mon ciel… Non, là, je rêve encore. Quoique, pas tout à fait… L’une a commencé, les autres ont suivi. Elles ont retroussé le bas de leur tunique sur leur ventre. Mains à la taille, coudes écartés, cuisses nues, elles jouent une bourrée endiablée, sautant et ressautant par-dessus moi.
    
    Leurs rires résonnent, l’air s’emplit de douceur affolante, des gouttes me parcellent. Je ne cherche pas à en déterminer l’origine. Je suis si bien ! Si bien, que je ne sens pas les piqûres des branchettes de thym sur mon dos, je ne retiens que l’odorant moelleux de leurs feuilles. Si bien, que mes jambes se délassent et s’écartent pour aérer leur fourche. Si bien, que mes reins se soulèvent pour que mes fesses profitent du courant d’air. Si bien, que mon sexe appelle ma main. Si bien, que mes doigts en trouvent seuls la fente…
    
    Je me masturbe, je me branle comme une cochonne ! Elles ne m’ont rien demandé. Colette ne m’a rien ordonné. J’avais envie de le faire, j’avais ...
    ... envie de m’offrir, j’avais envie de me faire du bien, j’avais envie de m’humilier. Comme une salope ! Hein ?! C’est la première fois que ce mot vulgaire et dégradant me vient à l’esprit. Le suis-je, salope ? Non, je ne suis qu’une femme libre d’assouvir le besoin de son corps, sans retenue ni fausse pudeur, ou crainte d’être jugée. Tout n’est que jeu et plaisir ici, la domination comme l’humiliation.
    
    Elles ne dansent plus, elles regardent monter l’orgasme, les copines. Copines, amantes, amoureuses, maîtresses, qu’importe ! C’est pour elles que je vais jouir, pour elles autant que pour moi, pour elles qui m’observent autant que pour moi qui m’exhibe. Je fouille mon vagin, je torture mes seins. Mes mains ne chôment pas, que n’en ai-je plusieurs ! Pour pincer mon clito, étirer mes tétons, fourrer mon cul aussi. Oui, je sens que je viens, mais ça irait plus vite ! Je tressaute et gémis, mais de rage impuissante.
    
    Andréa le comprend, et Anaïs aussi. Anaïs ? Elle, je n’aurais jamais cru ! L’une me prend les seins, l’autre prend mon bouton. Elles pincent, elles tordent, oh mon dieu, que c’est bon ! Une main enfin libre, aussi libre que moi, je m’arque en fouinant dans les plis de mon con, je cherche mon anus, le pénètre et l’explore. Je me fouille devant, je m’encule derrière, mon ventre se contracte, je jouis, je jouis ! Je hurle et je crie, et je ris, et je pleure. Mon index dans le cul et mes doigts plein de mouille, je retombe épuisée, frissonnante et heureuse…
    
    Je tremblais, ...
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