Pépète.
Datte: 21/07/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
amour,
Auteur: Dickleby, Source: Revebebe
... présent sur sa poitrine.
Non, ce ne pouvait être que cela, il devait nécessairement y avoir quelque chose de plus, seulement… seulement, je n’en étais pas bien sûr. Tandis qu’Anna me caressait encore les cheveux, je m’abandonnai à un vague désenchantement. Un mystère m’était passé sous le nez, oui, ce devait être ça. Après tout, c’était ma première fois, je n’ai pas pu tout sentir avec intensité.
Il fallait maintenant attendre, attendre pour recommencer, et cette fois vérifier, analyser toutes les nuances du plaisir.
Au bout d’une quinzaine de minutes, je fus à nouveau prêt pour un deuxième round. C’est alors que :
— Peut-être, peut-être la prochaine fois ? hasarda-t-elle.
Et moi, lamentable :
— Mais oui, bien sûr !
J’avais oublié Anna.
* * *
Méfions-nous des apparences et du feu qui couve sous la cendre. Anna, une fois ouverte à l’amour, s’ouvrit comme une fleur aux plaisirs des sens.
C’était prévisible.
Anna était une sensuelle, une fille aux lèvres épaisses, pétrie de bonne chair rose qui irradiait de désir. Elle n’en avait jamais assez, en demandait toujours plus. Il me fut impossible de la combler à satiété. Comme tout homme, je touchai mes limites.
Nous sommes restés un an ensemble. Inutile de dire que sur la durée ma comédie ne tint pas la route. Anna changea de faculté et choisit une autre voie. Elle travaille aujourd’hui dans une entreprise de conseil.
Je l’ai revu quand j’étais en maîtrise, soit trois ans après notre ...
... rupture. Elle avait repris contact. Elle venait de rompre avec son copain, elle se disait triste. Or, la vérité là voici: elle était en manque.
— C’est en souvenir du bon vieux temps, tu veux bien ?
Anna avait déjà un peu changé. Ses seins, comme tout le reste, avaient encore grossi et commençaient à s’affaisser. Elle devenait presque obèse. Sa fente n’avait plus rien à voir avec le bon vieux temps. Une manière de sportif, elle me l’apprit, l’avait récuré pour ainsi dire de fond en comble, poussant le plaisir dans les retranchements qui déformaient sa chair, si bien qu’à mon désarroi, je coulissai comme dans du beurre.
Il n’y avait là plus rien de sentimental, et ce qui me ravissait tant quand je la connus -cette soif lubrique de découverte qui, malgré l’absence d’amour, arrive à donner un charme tendre aux premières fois- eh bien, tout cela avait disparu. Ce fut un rut porcin.
Pour la seconde et dernière fois, j’ai donc pris congé d’Anna.
Pendant l’intervalle de notre séparation, je n’ai pas eu d’autres aventures. Au cours de mes années universitaires, plus j’avançais, plus les rencontres s’annonçaient difficiles. Lorsque je trouvais enfin une fille pas trop laide, le copain arrivait derrière, et dès lors, je prenais le large. L’amitié d’une femme, je n’y croyais plus tellement. D’ailleurs, je n’en voulais pas. C’était un mythe.
Malgré tout, malgré l’absence de sexe, j’ai eu de bons moments, des plaisirs plus simples. Evidemment, je n’avais pas le choix. Mais ...