Semaine 1
Datte: 17/11/2024,
Catégories:
fagée,
bizarre,
forêt,
campagne,
collection,
Oral
journal,
occasion,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... impression fausse ou est-ce que cette dame s’intéresse à moi ? Du coup, je n’avais pas envie de préparer à nouveau un repas à partager avec elle. Je suis ressorti et bien sûr, sur la place, les établissements ouverts sont les mêmes. Cette fois, le restaurant était ouvert mais j’ai vu que le menu proposait des cuisses de canard confit ou des paupiettes de veau. Je préférai un hamburger spongieux et je suis retourné dans le boui-boui tenu par Sidonie. Elle était bien derrière son comptoir, avec ses gros seins et son maquillage outrancier. Mais elle me souriait comme si on était de vieux amis, et je n’avais pas ce souvenir-là de notre première rencontre. J’ai commandé la même chose que l’autre jour parce que le choix est très restreint.
J’étais encore seul dans le local, à se demander comment ces établissements peuvent vivre. Ma commande est vite arrivée et j’ai mangé en repensant à ma rencontre du matin qui m’avait profondément marqué. Je n’avais encore jamais séduit une vraie femme comme celle-ci et mes petites amies de la fac semblaient bien fades à côté de cette merveille. Mais peut-être que ce n’était qu’un petit jeu qu’elle jouait à mes dépens. Je ne savais pas quoi penser de son invitation pour samedi matin. Allais-je y aller ?
J’en étais là de mes réflexions quand Sidonie se rappela à moi. J’avais fini de manger et elle vint vers moi, se pencha comme la dernière fois pour que je ne perde rien de son décolleté et me demanda si je voulais un café. Comme j’opinai, ...
... elle me fit un grand sourire et repartit derrière son comptoir le préparer. Je la suivis des yeux dans sa traversée du petit local et je fus impressionné par le déhanchement de son gros derrière moulé dans un caleçon noir. Aussitôt, je repensais à celui de Mme Salem. Je ne parviendrais pas au bout de ce remplacement si je ne trouvais pas une femme avec qui faire l’amour, avec toutes ces situations scabreuses qui se produisent.
Sidonie revint avec mon café, le posa sur la table et se posa sur mes genoux, sans rien dire, comme si c’était une habitude entre nous. Elle pesait son poids et je la sentais bien sur mes cuisses, sans parler de ma queue qui appréciait la chaleur de ces grosses fesses moelleuses au-dessus d’elle.
— Je voulais te dire qu’il y a une séance de cinéma samedi soir à la salle des fêtes, me dit-elle en passant ses bras autour de mon cou. En général, c’est très sympa et tous les jeunes du coin viennent. Tu pourras rencontrer du monde. Si tu veux, on peut y aller ensemble, je te présenterai à mes amis.
— Merci, c’est gentil, quel est le film ?
— Oh, c’est une formule ciné-club, je ne sais plus ce qui est prévu mais tu vois, c’est le genre film français en noir et blanc, Godard, Truffaut et toute la clique.
— C’est bien. C’est juste que je ne sais pas si je serai capable de veiller après une semaine de boulot. C’est épuisant, ces tournées.
— Ah là là, ces citadins ! s’exclama Sidonie en se levant pour retourner à sa place. Tu me diras vendredi, d’ac ? Si ...