1. En couchette de seconde


    Datte: 07/11/2024, Catégories: f, fhh, inconnu, train, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Humour Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe

    ... en train dure plus de 12 heures, voyage de nuit pour moins voir le temps passer. C’est le doux temps des trains-couchettes. Par économie, j’ai réservé des places en seconde, nous serons un peu tassés, mais ce n’est que pour une nuit. Enfin, il est vrai qu’avec six couchettes, il n’y a pas beaucoup de place.
    
    Petit rappel historique pour ceux qui ne connaissent pas. Chaque compartiment est équipé de deux couchettes en haut, deux en bas et deux au milieu prises en sandwich. Une fois installé, mieux vaut dormir, pas question de se lever toutes les 5 minutes.
    
    Les quais sont noirs de monde, nous devons slalomer en portant nos bagages. Enfin, nous touchons au but, un dernier effort pour trouver notre compartiment.
    
    Comme nous, beaucoup de voyageurs cherchent où ils vont dormir. Les couloirs sont bondés, encombrés de valises, de paquets, d’enfants qui crient et courent dans tous les sens. Ne trouvant pas leur place, des voyageurs affolés croient s’être trompés de train, d’autres, plus relax, fument une dernière cigarette, nonchalamment adossés à la fenêtre. Il y a aussi ceux qui vont aux toilettes, à peine installés à leur place.
    
    Déjà, ça sent la sueur, la bière, et les œufs durs de ceux qui viennent d’ouvrir leur sac pour en extraire leur pique-nique.
    
    Ouf, nous y voilà ! Nous arrivons devant la porte de notre compartiment, obstruée par une dame dont les formes plus que généreuses sont moulées dans un pantalon orange du plus bel effet, tandis que son mari essaie tant ...
    ... bien que mal de ranger leurs affaires.
    
    « Quel cul ! » me dis-je in petto, gardant pour moi ma réflexion.
    
    Il est presque 21 heures quand le train s’ébranle de la Gare de Lyon.
    
    Les couchettes sont en place, mais chacun doit faire son lit avec le sachet individuel contenant un sac à viande en guise de drap comme en camping, et un petit oreiller. Les couvertures sont en vrac.
    
    Ne voulant pas perdre de temps, je prends les choses en main, distribution générale… chacun son paquet. Le passage entre les couchettes n’étant pas suffisamment large, faut s’organiser chacun son tour.
    
    Quelques valises encombrent encore le passage, gardées par leur propriétaire, de peur qu’elles ne s’envolent. Il faudra jouer des coudes pour aller faire pipi avant de se coucher.
    
    Au bout d’une heure, nous sommes tous enfin installés, allongés sur nos couchettes respectives. Un vote, faut-il laisser la petite veilleuse bleue allumée ou pas. Décision est prise de l’éteindre. Je vérifie que la porte est bien fermée à clé, suivant les conseils donnés par la Société des Chemins de fer pour éviter les vols durant la nuit.
    
    Pas de chance, hasard de la réservation, Monique et moi, nous occupons les deux couchettes du milieu. Nous dormons habillés, mais Monique a discrètement enlevé son pantalon sous sa couverture, et son soutien-gorge ; elle n’aime pas être serrée pour dormir.
    
    Elle n’est pas la seule, deux jeunes filles occupant les couchettes du bas sont en petite tenue, enroulées dans leur ...
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