En couchette de seconde
Datte: 07/11/2024,
Catégories:
f,
fhh,
inconnu,
train,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Humour
Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe
C’était au temps où les « préposés à la distribution » s’appelaient encore des facteurs, les « professeurs des écoles » étaient des instituteurs, l’homme n’avait pas marché sur la lune, Édith Piaf était toujours vivante. Vous avez compris c’était bien avant mai 68 et la libération sexuelle, bien avant la pilule en vente dans les Monoprix, bien avant les distributeurs de capotes devant les pharmacies, bien avant les films pornos.
La civilisation n’avait pas encore étendu ses bienfaits sur le monde. Nous ne connaissions ni le sida, encore moins le Coronavirus, ni le chômage, ni la crise pétrolière et financière, ni internet et les réseaux sociaux, ni même le TGV, vous n’allez pas le croire, il y avait encore des trains à vapeur… Sans Rêvebébé, la vie devait être bien fade.
Mais nous étions heureux, sans le savoir.
Nous nous sommes mariés, entourés, comme le veut la tradition, de nos amis et de nos familles. Nous finissions juste nos études, c’était avant les vacances de Pâques pour partir en voyage de noces. Vous remarquerez, on disait encore « vacances de Pâques », pas « vacances de printemps ». Les temps changent.
Elle, c’est Monique, ma femme. J’avais le choix entre Nicole, Françoise, Danièle ou Monique, à croire que les parents n’avaient aucune imagination. Donc, c’est Monique, une blonde aux yeux bleus. Je ne vous dirais pas que c’était mon prénom préféré, aussi je l’appelais Minou dans l’intimité, en rêvant en rougissant à son intimité.
Nous étions ...
... innocents. Notre éducation sexuelle se limitait au bouche-à-oreille, si je peux m’exprimer ainsi, de la cour du Lycée. Nous avons dû découvrir par nous-mêmes les joies et les plaisirs apportés par le corps du sexe opposé. Avec un certain bonheur, nous nous sommes lancés dans cette découverte, animés par la passion du néophyte.
Certainement comme nos parents et nos grands-parents, nous avons réinventé ce que tout le monde faisait mais qui ne se montrait pas, ne se disait pas.
Rapidement, attiré par les effluves enivrants de son entrejambe, je déposais des bisous sur le minou de Minou déclenchant son premier orgasme. Était-ce par gentillesse pour me rendre la pareille ou y pensait-elle depuis quelque temps, ce fût avec un enthousiasme manifeste qu’elle n’hésita pas à lécher puis à engloutir dans sa bouche gourmande, mon pieu de chair prêt à exploser. Et il avait explosé, inondant sa poitrine d’un liquide visqueux et odorant, déclenchant chez nous un rire communicatif alors que nous nous dirigions vers la douche. Nous venions de faire un grand pas dans la connaissance du mystère de la vie.
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Nous prenons nos vacances au mois de juin pour éviter la foule de l’été. Autant en profiter tant que nous n’avons pas encore d’enfant, le projet étant à l’étude.
Cette année encore, direction le sud, à nous le soleil et les longues plages de sable fin de la Côte d’Azur. D’accord, certaines sont avec des galets, Monique ayant les fesses sensibles, nous les évitons.
Le voyage ...