1. Rira bien qui rira le dernier


    Datte: 23/09/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... là-dedans ? Attention, ne me raconte pas d’histoire, je le saurai et serai impitoyable.
    
    - Il me tient. Il a plusieurs moyens de pression sur moi. Il me menace, il me fait chanter.
    
    - Il te fait chanter ? Comment ça ?
    
    - C’est un salaud, crois-moi. Tu connais mon passé. Il a les moyens de me faire aller en prison …. Et puis …- Et puis quoi ?
    
    - Je ne peux pas t’en dire plus. Mais sache qu’il m’a aussi demandé de coucher avec lui. Ou je le faisais, ou il me dénonçait à la police. J’étais dans l’impasse, j’ai cédé.
    
    - C’est dégueulasse, je suis d’accord. Mais qu’est-ce que le vol vient faire là-dedans ?
    
    - J’y viens. Je croyais qu’après ça il me ficherait la paix. J’t’en fou, il est revenu à la charge et j’ai dû céder plusieurs fois. Ensuite, il m’a parlé de son plan pour te prendre ta femme et pour racheter ton entreprise.
    
    - Quoi, me racheter mon entreprise ? Mais avec quoi ?
    
    - Le lendemain où tu me l’as présenté lors de notre déjeuner chez lui, il est venu me voir pour me menacer et me faire chanter. Je devais mettre le souk parmi tes salariés et saboter deux ou trois machines pour casser ta production et te faire louper plusieurs commandes importantes. Après ça, il aurait tout raconté à ta femme qui aurait certainement demandé le divorce à tes torts, ce qui signifiait que la moitié de l’entreprise étant à elle, pour la garder tu aurais été obligé de lui racheter ses parts et il est persuadé que tu n’aurais pas eu les fonds pour le faire et que, entraîné à ...
    ... la ruine, il t’aurait proposé de te la racheter.
    
    - Qu’est-ce qui me prouve que tu dis la vérité, que tu n’es pas une mytho ?
    
    - Je n’ai plus rien à perdre. Tu m’as prise la main dans le sac, je sais que si je te mens, je suis foutue et pour de bon.
    
    Erwan prit en photo les objets volés et également de quoi prouver que cela se situait dans cette pièce. Aurélia reniflait sans arrêt, et tremblait un peu, mais pas seulement de froid.
    
    - Va t’habiller et rejoints-moi dans le salon.
    
    Il s’assit sur le canapé et se demanda comment agir. L’attitude de Richard le dépassait complètement. Non content d’avoir séduit Estelle, il faisait chanter Aurélia. S’il l’avait forcée à faire ce qu’elle avait fait, elle n’était pas complètement responsable. Pas complètement, mais en partie quand même.
    
    Lorsque Aurélia, habillée, revint au salon les larmes aux yeux, il lui dit :
    
    - Je n’ai pas pris ma décision. Je dois encore réfléchir à tout ça. Pour le moment, tu restes ici. Je ne veux pas te voir à l’usine. Je te tiens au courant.
    
    Il se leva et quitta l’appartement en laissant la jeune fille en plan et en larmes au milieu de la pièce. En sortant Erwan appela Estelle :
    
    - Bien la fille que tu m’as envoyée ! Une sacrée garce !
    
    - Aurélia ? Qu’est-ce qui se passe ?
    
    Erwan résuma rapidement la situation à sa femme, en omettant toutefois de parler du rôle de Richard.
    
    - Je suis atterrée, dit Estelle. Tu comptes la licencier bien sûr ? Porter plainte ?
    
    - Eh bien oui ! Je pense ...
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