Rira bien qui rira le dernier
Datte: 23/09/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... filles m’en voudraient d’avoir mis un espion au sein de l’atelier.
- Ne t’en fais pas, je serai très prudente.
Ils finirent par arriver à l’appartement de la jeune femme. Il découvrit les lieux et s’aperçut qu’ils étaient décorés avec soin. Il se demanda comment, avec un salaire finalement encore maigre, elle avait pu acheter aussi rapidement tout l’ameublement.
Elle le guida jusqu’à un placard dans lequel se trouvait le chauffe-eau.
- Où est ton disjoncteur ?
- Dans la chambre. Ces imbéciles l’ont mis dans un des deux placards. Je t’ouvre la porte.
Il commença par inspecter l’appareil.
- Je te laisse regarder ça, je vais me doucher. Après une bonne journée, j’ai besoin de me rafraîchir.
Il la regarda un demi-sourire aux lèvres.
- Fais comme si tu étais chez toi.
Il se rendit vite compte que le chauffe-eau était en bon état de marche. Il alla dans la chambre, ouvrit le placard et inspecta le disjoncteur. Il entendit l’eau de la douche couler et Aurélia chantonner. Il repéra immédiatement que la position du disjoncteur était sur « économique ». Cela signifiait que la quantité d’eau chaude était positionnée sur le volume minimum. Il le replaça sur « normal » et referma la porte.
Par curiosité, il ouvrit le second placard et resta bouche bée devant son contenu. Un à un, il repéra la quasi-totalité des articles de la liste établie par sa secrétaire. L’eau de la douche s’arrêta et, quelques secondes plus tard, Aurélia entra dans la chambre ...
... uniquement vêtue d’une serviette drapée autour de son corps. Elle regarda malicieusement Erwan et, lentement, défit sa serviette qui tomba au sol :
- Oups !
Elle s’approcha de lui et, toujours lentement, s’agenouilla. Elle saisit sa boucle de ceinture et la défit tout en le regardant dans les yeux. Elle ouvrit sa braguette et lui caressa le pénis à travers son slip.
- Humm, tu bandes déjà.
Elle écarta l’élastique du sous-vêtement et mit la main à l’intérieur.
- Woua, tout ça pour moi…
Il lui saisit les mains et la força à se redresser.
- Regarde derrière moi.
Elle marqua un temps d’arrêt devant son placard ouvert et le regard furieux de son patron.
- Erwan, laisse-moi t’expliquer…- M’expliquer quoi, que tu es une voleuse ?
- Non, ce n’est pas ce que tu crois.
- Tu ne sais pas ce que je crois. Explique-moi ce que les choses volées aux vestiaires font dans ton placard.
- J’ai cette maladie de voler des petits riens. C’est bénin, mais je ne peux pas m’en empêcher.
Elle fit un pas vers lui :
- Je vais les rendre, ne t’en fais pas.
Il lui fit barrage en se plaçant entre elle et le placard.
- Tu ne vas rien rendre du tout. Je vais appeler la police et tu vas te retrouver à la case départ, mais, à mon avis, pour un bon moment.
La jeune femme recula, le regarda un instant, puis ses larmes se mirent à couler :
- Non, ne fais pas ça. J’y ai été obligée…- Obligée, et par qui ?
- Par Richard.
- Richard ? Qu’est-ce qu’il vient faire ...