1. L'ascenseur


    Datte: 22/09/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Theovanquint, Source: Hds

    ... la paroi. »
    
    Cette fois-ci j’entendis comment elle enlevait sa veste, sa jupe et son chemisier. Je me sentais maintenant libre de me déshabiller moi-même. Cependant, j'avais à peine retiré ma propre veste quand elle dit : « Qu’est-ce que tu crois que tu fais ?»
    
    Cette fois-ci c’en était finalement trop. Cette dernière goutte faisait déborder le seau de ma patience. Je me fâchais contre elle. « Merde. J'en ai assez. Je sens bien que tu me méprises parce que je ne suis que nettoyeur et que j’ai été le témoin involontaire de ton humiliation ». Je laissai finalement et définitivement tomber le vous respectueux que j’avais utilisé jusque-là avec elle. « Je me réalise aussi que la seule raison pour laquelle tu m’adresses la parole est parce qu’on est enfermé tous les deux dans cet ascenseur. Mais si tu t’imagines que je vais crever de chaleur pour t’épargner la vue de mon corps prolétarien tu te trompes lourdement. »
    
    Je m'étais retourné vers elle pendant que je parlais et je commençai à me déshabiller devant elle comme si je la mettais au défi de détourner le regard. Elle ne le faisait pas. Bien sûr, je l'ai aussi regardée moi-même. La couleur et la coupe sobre de son costume-jupe avait fait figure de trompe l’œil mais maintenant je voyais qu'elle avait des seins très lourds dans son soutien-gorge tout en dentelles. Malgré la situation, à cause de ce corps splendide et de ma colère mon sexe se dressait de nouveau. Elle ne pouvait pas manquer de s’en apercevoir bien que je ...
    ... n’eusse pas encore ôté mon caleçon. Contrairement à ce que j’avais attendu ce que je voyais dans ses yeux n’était pas de la fureur ni un air choqué d’être confrontée à mon excitation sexuelle indéniable, et pas non plus le désir réciproqué, mais la panique nue et le désir irrépressible d’oublier cette peur.
    
    Obscénité et obsession. Le désir transformé en rage, en dure vengeance. Enfer du con. Paradis de l’anus. Deux corps l’un contre l’autre. Le sommeil. Le retour à la réalité pour deux étrangers. Une porte s’ouvre, une porte se ferme. Arrêt.
    
    « Pardonne-moi. C'est juste que j'ai peur. Je sais que c'est ridicule, mais j'ai tellement peur. »
    
    De finalement pouvoir avouer sa peur et de l'articuler la soulagea mais en même temps relança cette peur. Sa voix est devenue plus paniquée et se cassa. « J’ai peur », dit-elle paniquée. « C’est presque comme si je ne peux plus respirer et que je vais étouffer. Je ne veux pas mourir dans ce stupide ascenseur. Je ne veux pas. Je ne veux pas. Dis-moi que je ne vais pas mourir. Dis-moi. Mais dis-moi bon dieu. »
    
    J'ai senti sa peur m’entrainer. Moi aussi je voulais oublier la mienne. Dans ses yeux je lis comment.
    
    J'ai enlevé mon caleçon. Mon sexe était immense, à faire peur, à faire oublier la peur. Je bandais comme un étalon en chaleur. La peur m'avait rendu plus grand que le désir ne pouvait jamais l'avoir fait. Baiser était en effet le seul moyen d’oublier cette peur irrationnelle. Seulement en elle, dans la chatte, je pourrais ...
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