L'ascenseur
Datte: 22/09/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Theovanquint, Source: Hds
... nouveau le silence, cherchant un allié contre la peur qui montait en elle.
« Ne vous inquiétez pas. Cette cabine n'est pas hermétique. » Je le disais autant pour la rassurer elle que de me convaincre moi-même. Parce qu’en réalité l’air devenait plus chaud et opprimant, je sentais ma gorge devenir sèche et monter ma soif. En même temps que je tâchais de croire mes propres réconforts, j'essayais de lui cacher ma claustrophobie. J’avais ma fierté et je ne voulais pas montrer mes peurs à cette femme qui me méprisait toujours, en dépit de son rapprochement temporaire.
Un quart d'heure passa.
« Je ne peux plus me retenir. Je dois aller à la toilette de toute urgence », dit-elle. « C’est tellement humiliant. » Aussitôt ma soif mourut. Son expression faciale me montrait que sa honte était encore plus grande à cause de son mépris pour moi.
« Je vais me retourner. Et vous pouvez utiliser mon seau de nettoyage. »
Je m’étais déjà mis dans un coin, le visage tourné vers le mur. Je l’entendis enlever ses chaussures, entendis le froissement de sa jupe lorsqu’elle la haussa en deçà de ses hanches et voyais avec les yeux de mon imagination comment elle baissa sa culotte en delà de ses genoux. Puis j’entendis le jet de sa pisse libérée éclater contre la paroisse et le fond métallique de mon seau vide, et l’odeur chaude et sentant l’ammoniaque monter dans mes narines. Ce bruit de sa pisse qui jaillissait de sa chatte comme si elle n’allait jamais se tarir, me faisais espérer ...
... qu’elle était une gicleuse quand elle jouissait. L’idée faisait instantanément raidir ma queue.
Quand son flot s’arrêta finalement de gicler je me retournai. Elle avait posé son porte-document sur le seau. J’avais pensé qu’elle allait me remercier, mais elle me regardait avec une haine, qu’elle n’essayait pas de me cacher, d’avoir été le témoin de son humiliation.
« Ne me regarde pas. J'espère que je ne te reverrai jamais de ma vie. »
La tenèbre donnait à son visage un air encore plus odieux et sinistre qu'il ne l'avait déjà. Je n'ai pas réagi, même quand elle a sorti un flacon de parfum et a essayé de chasser l’odeur de sa pisse en vaporisant. Mais cela ne faisait qu'empirer l'odeur et empester l’atmosphère de la cabine.
Chaleur moite. Chaleur humaine. Chaleur de peur. Un sexe durcit. La peur nourrit un désir qui grappille à son tour quelques décimètres cubes d’air. Un corps sur un autre, une bouche sur une autre. Des vêtements tombent. Une queue, une chatte.
Un autre quart d'heure passa. Bien que l'électricité était coupée, j’avais de plus en plus chaud, terriblement chaud, à cause de ma peur et de la chaleur de nos corps, le sien et le mien. Malgré mes paroles apaisantes de toute à l’heure, l'oxygène dans la cabine s'était indéniablement raréfié et l’air devenait plus lourd et difficile à respirer. Je transpirais de peur et de chaleur. Pourtant, je n'ai même pas osé enlever ma veste de travail. Jusqu'à ce qu'elle dise : « C’est à étouffer ici. Tourne-toi face à ...