1. Lourds secrets et désirs légers


    Datte: 01/09/2024, Catégories: fh, bain, forêt, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, fsodo, aventure, sf, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... de peaux de loups noirs et d’un chapeau à large bords couleur d’encre, toisait sans un mot ceux que son chemin croisait. C’était sans compter que fermier, chasseur ou qui qu’il fut vraiment, personne ne se servait mieux d’un fusil que L’Ankou. Il était de très loin le meilleur tireur de toute la région. Le fusil de Sybille.
    
    C’était une ancienne légende narrée par Lison, qui avait fait que Victor, soit surnommé l’Ankou. Le porteur du souvenir de la mort. Celui qui rappelait aux vivants, qu’un jour, ils devaient mourir. L’Ankou pouvait être un squelette ou un vieillard. La faux de L’Ankou était montée à l’envers. Cet annonciateur de souvenirs funestes était entièrement vêtu d’oripeaux couleur de nuit sans lune, coiffé d’un large chapeau noir et toujours porteur de faux. Les plus malchanceux croisaient sa route alors qu’il traversait leur contrée, juché sur sa vieille carriole. Certes, Vic n’était pas un vieillard et ses longues mèches de cheveux raides n’étaient pas blanches. Bien que maigre, l’homme n’avait rien d’un squelette et sa faux elle, était correctement montée. Mais pour le reste, tout y était. Une image venue des fonds des temps. Qui donc parmi les hommes, pouvait affirmer que les légendes avaient été gravées dans le marbre de la vérité ? Cette légende venue d’une très ancienne contrée de l’Ouest d’un pays appelé France était tombée dans l’oubli, et plus personne ne pouvait se targuer d’en connaître les origines. Personne sauf Lison. Une vieille femme joviale qui ...
    ... avait affublé Vic de ce nom, oublieuse certainement à dessein de suivre à la lettre la description du personnage de cette croyance oubliée. Et évidemment, nombre de curieux demandèrent à cette vieille femme pourquoi elle appelait Victor ainsi. C’était exactement ce qu’avait désiré Lison.
    
    Elle n’était plus bonne à grand-chose pour aider la communauté, même s’il était étonnant qu’elle puisse encore s’occuper d’elle-même. Certains assuraient qu’elle avait dépassé les cent ans. D’autres qu’elle n’en était plus très loin. Une chose était certaine, la vieille Lison avait toujours aimé les enfants et eux, le lui rendait bien. Alors, quand l’un d’eux s’ennuyait ou avait un peu de temps à perdre, il cherchait Lison. La vieille dame avait toujours une histoire à raconter ou un conte passionnant à sortir de ses poches. Immuablement, la présence d’un jeune auditeur venu chercher un petit récit, attirait un autre curieux, puis un autre… Quand dame Lison racontait, adultes et enfants s’approchaient toujours et l’écoutaient dans un silence empreint de respect. Peu de gens pourtant se rendaient compte de l’importance de la présence de Lison pour la communauté. Elle était la conteuse et la porteuse de légendes. Quand une vieille femme nommée Lison parlait, toutes et tous l’écoutaient attentivement. Elle était connue des sept villages et au-delà et personne ne mettait jamais ses paroles en doute. Et ce, qu’il s’agisse de légendes ou de vérités. Dame Lison était respectée de tout le monde et ...
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