1. Lourds secrets et désirs légers


    Datte: 01/09/2024, Catégories: fh, bain, forêt, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, fsodo, aventure, sf, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... raison de son mauvais caractère. Lise apprit pourtant à respecter Sylvie la guérisseuse qui l’avait maintes fois soignée. Comme elle respectait Sybille pour son intelligence et Lilas pour sa gentillesse et sa spontanéité. Aujourd’hui, Lise et Constance avaient tout juste trente ans. Sybille était persuadée qu’elles étaient restées vierges. Un grand dommage, mais c’était ainsi. Qui aurait osé forcer les sœurs à offrir ce qu’elles ne voulaient pas donner ? Les deux sœurs étaient considérées comme des guerrières en manque de combats et avaient tué à elles seules un bon nombre de loups. Chacune de leur journée était partagée entre chasses, entraînements de lutte et surveillance des environs. La puissance de Sybille.
    
    Viviane était née dans une bergerie. C’était peut-être depuis ce jour béni pour le village qu’elle avait entamé sa belle histoire avec les moutons. Viviane était la seule femme du village à connaître son père biologique. Les lois étaient ainsi faites qu’à part certaines ressemblances physiques plus ou moins évidentes, on n’était jamais sûr de rien en matière de paternité. Pour ce qui concernait Viviane, cela n’avait rien d’un miracle. Nestor, son père décédé aujourd’hui, avait tenu de ses ascendants une peau proche du noir d’encre et il avait été la seule personne de couleur des régions environnantes. L’enfant avait le teint plus clair que celui de son père, mais sa jolie couleur chocolat ne laissait planer aucun doute sur la paternité. Si elle aima sa mère, elle ...
    ... adora son père. Ils étaient inséparables et passaient leur temps parmi leurs moutons. Nestor était mort d’une fièvre puissante, laissant sa fille orpheline le jour de ses neuf ans. Les grands yeux gris hérités de sa mère donnaient une clarté particulière aux traits délicats de la douce Viviane. Ses cheveux frisés d’un noir de jais étaient libres de pousser sans entraves et donnait un air sauvage à une enfant qui incarnait la douceur. De taille moyenne, mince, elle était la représentation de la patience et de la souplesse incarnées. Chacun de ses gestes était fluide et elle semblait accomplir chaque mouvement le plus lentement possible. Certains en étaient même agacés. Viviane aimait les gens mais préférait la solitude. Vous discutiez trop longtemps avec elle et il n’était pas rare de vous apercevoir qu’elle était partie. Elle avait le don de s’évaporer pratiquement sous vos yeux. Ou, elle apparaissait soudain alors que vous étiez seul et vous souriait. Vous aviez alors l’impression qu’elle avait toujours été là mais que vous ne l’aviez pas vu. Viviane, si elle parlait peu, avait une voix mélodieuse quand elle chantait pour ses moutons. Grave et puissante ou douce et basse. Certains disaient qu’elle possédait plusieurs voix. Quand elle chantait, c’était toujours un moment d’intense émotion. Nostalgie, tristesse ou joie, mais c’était toujours un réel bonheur pour ceux qui avaient la chance d’être présents pour l’entendre.
    
    La loi faisait d’une enfant, une femme à ses quatorze ...
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