1. Lourds secrets et désirs légers


    Datte: 01/09/2024, Catégories: fh, bain, forêt, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, fsodo, aventure, sf, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    Lyrie avait déjà mangé quelques omelettes depuis qu’elle était au village mais il fallait bien avouer que l’omelette aux cèpes de Sybille était la meilleure de toutes. Et quand la liseuse parla à la tueuse de morilles et d’autres champignons des bois, il n’était pas difficile de penser que ses autres recettes devaient être succulentes…
    
    Personne dans les sept villages n’aurait pu deviner que Sybille et Sylvie avaient partagé tant de secrets. Si elles ne révélèrent pas tout de leur projet final, les deux femmes surent alerter les deux membres les plus influents de Jablines, quand il le fallait et veiller à ce que leurs plans prennent corps. Gilles et Vic restaient les seuls hommes en qui elles avaient confiance. Elles avaient pourtant compris qu’elles devaient s’entourer d’autres alliés. Il leur fallait agir en ce sens.
    
    Sylvie, la guérisseuse, était tout autant intelligente que Sybille mais elle n’avait pas son tempérament. Elle était l’amie fidèle et avait été la douce amante de la liseuse. Toujours là, quand il le fallait, Sylvie était le soutien indéfectible dont Sybille avait besoin. Le bras droit de Sybille.
    
    Lilas avait toujours été proche de Sylvie et de Sybille. La liseuse et la guérisseuse avaient donc fait de leur amie une alliée précieuse. Lilas, responsable des chèvres de la communauté devint très vite indispensable à la révolution en marche. Le fait que Lilas soit la femme la plus désirable du village avait été un ...
    ... avantage dans la guerre des sexes. La jolie bergère était pourtant loin de l’image de blonde évaporée qu’elle donnait d’elle-même à certains. Calme, intelligente et pondérée, elle s’appliquait à servir la cause des femmes à chaque occasion. Le moindre potin lui était connu. Belle et avenante, toujours guillerette, aimée de tous, les hommes devenaient bavards pour un sourire de Lilas et intarissables pour obtenir ses faveurs. Sybille, souvent, caressait la douce joue de Lilas en lui murmurant qu’elle était sa Mata Hari. Le bras gauche de Sybille.
    
    De mémoire d’homme, elles étaient les premières. Lise et Constance étaient sœurs jumelles. Enfants, elles avaient fait la grande fierté de leur mère comme de tout un village. Aujourd’hui, elles étaient les seules femmes capables de tenir tête aux hommes en matière de chasse, de pêche ou de lutte. Toutes deux rousses aux yeux verts, des traits sans grâce particulière et presque masculins, les jumelles étaient grandes et bâties en force. Hanches et ventre en forme de barriques, des cuisses taillées comme des piliers, elles avaient plus de force que bien des mâles. Si Constance était plutôt sociable, il en allait autrement de Lise. Cette dernière aurait pu mourir sans la grande présence d’esprit de la femme-sage qui avait accouché sa mère. Personne n’avait songé que la maman pouvait porter deux enfants. Lise était donc restée près d’une nuit, abandonnée dans le ventre maternel, avant que la femme-sage ne réagisse. Pour beaucoup, c’était la ...
«1234...16»