1. Où Marie apprend


    Datte: 19/08/2024, Catégories: f, fff, fplusag, vacances, voiture, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, Oral uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... ne sait pas s’il y aura quelqu’un d’autre chez elle en dehors de ses amies, et puis je crois me souvenir qu’on traverse un hameau avant de prendre son chemin.
    — Bon, soupire Marie, ben y a qu’à les mettre, alors !
    
    Elle a vraiment l’air désolé. Continuer à poil lui convenait tout à fait, même pour rencontrer « Madame Colette ». Son expression cérémonieuse et sa déception m’amusent. Je transige.
    
    — Tu sais quoi, ma puce ? On les enfilera avant le hameau. D’accord ?
    — Génial !
    
    Lavées et séchées, les fesses sur une serviette propre – c’est quand même plus agréable au volant – nous réintégrons nos places respectives. Juste à temps avant qu’un cortège, de trois voitures, ne se présente en sens inverse. La première nous surprend, nous nous baissons en vitesse comptant sur le tableau de bord pour servir de paravent. Pas de réaction au passage, non plus que de la suivante. La troisième nous frôle dans un concert de mâles exclamations grivoises. Nous ont-ils vues ? Frisson d’incertitude, de gêne et de plaisir, bien agréable…
    
    Nos regards se croisent, nous avons eu la même impression. Nous éclatons de rire. J’ai vingt ans comme elle ! Je lui ouvre mes bras, elle m’enlace. Nous rions trop pour nous embrasser. Le menton de l’une dans le cou de l’autre, le contact de nos peaux nous suffit pendant que la crise de folie s’apaise. Un baiser lèvres à lèvres la conclut.
    
    En route !
    
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    La chaleur de la fin d’après-midi est devenue supportable. ...
    ... Nous avons remis, comme prévu, nos robes avant le hameau. Nous avons traversé celui-ci dans le même accoutrement que sur l’autoroute. Nos tenues en seront moins froissées. J’ai reconnu le chemin montant, malaisé, sablonneux, qui conduit au portail de Colette.
    
    Nous voici à l’entrée, fermée. Je stoppe. Quatre dames d’âge mûr vaquent dans le jardin. L’une d’elles nous adresse un grand signe du bras. Colette ! Une idée me vient. Je rassemble nos petites serviettes fatiguées du voyage et de leur usage improvisé. Je les plie au carré, ou presque, avant de sortir de voiture. Colette s’avance vers nous.
    
    Elle est vêtue de lin blanc comme de probité candide. Vêtue, ou plutôt dévêtue tant la sorte de houppelande qu’elle porte laisse deviner dans sa légèreté les contours du corps à travers la fine trame du tissu. À bien regarder, les trois autres, qui assise à demi sur un transat, qui debout à côté, sont habillées de même. Je m’étais promis d’être mesurée, mais c’est plus fort que moi, je me précipite.
    
    — Bonjour, Colette, je suis si heureuse de vous voir !
    — Bonjour, bonjour, ma chère Chantal, sourit-elle en me rendant aussi chaleureusement mon accolade. Vous avez fait bonne route ?
    — Oui, heu, oui, oui. Désolée d’être un peu en retard. Je vous avais dit dans l’après-midi, je crois…
    — Ce n’est pas grave, ne vous inquiétez pas, élude-t-elle. Et cette charmante jeune femme, c’est… ?
    
    La charmante jeune femme, plus mesurée que moi, descend à son tour de la voiture, sans hâte, ...
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