Où Marie apprend
Datte: 19/08/2024,
Catégories:
f,
fff,
fplusag,
vacances,
voiture,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
caresses,
Oral
uro,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :
Catastrophe ! La route est un enfer. Comment n’ai-je pas pensé que nous étions le fameux « week-end du chassé-croisé », quand la Côte d’Azur échange les écrevisses de juillet contre les blancs aoûtiens ? Les vertiges de l’amour, sans doute !
N’empêche, nous roulons nez à cul sur le petit bout d’autoroute que je dois prendre avant de trouver la départementale qui nous amènera jusqu’au coin de paradis où réside Colette. Il ne m’avait fallu que deux heures et demie de trajet pour le gagner, la première fois. Cela fait autant de temps que nous poireautons dans cet embouteillage. La poisse… par ma faute !
Pour distraire l’impatience, nous chantons. Ce n’est pas prudent : il serait dommage d’avoir la pluie pendant notre séjour au fin fond de la Haute-Provence. Pour l’instant, en tout cas, le soleil est en forme, l’habitacle est une étuve, fenêtres ouvertes ou pas, clim ou pas. Une robe et rien dessous, ce n’était pas une mauvaise idée… sauf que nos robes légères, elles sont trempées de sueur, et que la compagnie persistante d’autres voitures truffées de familles à cran nous a dissuadées de les enlever.
Nous les avons remontées aussi haut que le permet l’angle de vue horizontal des conducteurs et passagers voisins. Ventre à l’air, fesses et cuisses nues sur les serviettes des sièges, la chaleur est moins insupportable. Certes, les rares camions à côté desquels nous circulons à une allure d’escargot offrent à leur chauffeur une longue ...
... vision plongeante qui les enchante. C’est pratiquement toujours Marie qui fait l’objet direct de leur contemplation. Elle a bénéficié de mimiques admiratives et de coups de klaxon galants qui ne semblent pas lui déplaire.
Enfin, la sortie tant désirée est annoncée. Je prends la voie de dégagement, aussi encombrée que le reste, péage oblige. Une limace nous dépasserait ! Je me retrouve à la droite, non de Dieu, mais d’un camion, probablement italien avec le volant de ce côté. Nous rampons de conserve. Le regard qui m’observe est étonné, la figure sympathique, le sourire plus complice que licencieux. Après tout, l’homme doit s’ennuyer autant que nous… Il mérite une petite compensation, mais mon volant l’empêche de bien voir. Je me soulève en disjoignant les jambes comme pour me délasser. C’est mieux pour lui. Il a l’élégance de ne pas klaxonner.
Mon exhibition ne dure guère, les véhicules devant nous avancent et nos routes se séparent. Son geste d’adieu est un baiser de la main.Grazie, Signor ! Cet intermède a ajouté une once de cyprine sur la serviette déjà assez humectée. Marie n’a pas été dupe de mon manège, sa main cherche à vérifier ses conjectures.
— Arrête, coquine ! S’il y a un péagiste dans la cabine…
— Oups !
Nous passons la barrière dans une tenue chiffonnée, mais correcte. La rançon acquittée, il n’y a que quelques kilomètres avant que l’espace libre ne s’ouvre devant nous. Aucun touriste n’oserait s’aventurer sur l’étroite route tortueuse qui conduit vers ...