Au temps de Giono
Datte: 07/08/2024,
Catégories:
fh,
extracon,
campagne,
caresses,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
historique,
extraconj,
candaul,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... comprit qu’il l’aimait toujours. Quel gâchis ! Pourtant, il fallait bien aller au bout. Il sortit la braille coupable de sa poche et la tendit à Mathilde.
— Tiens, dit-il sobrement, tu as perdu ça dans le verger.
La jeune femme regarda le linge et pâlit, elle, la brune à la peau mate, elle était soudain si blanche que Raymond s’inquiéta.
— Je sais ce qui s’est passé, ma toute petite, je sais tout. Dans ce mas, on ne peut rien me cacher. Tout m’appartient ici, et les gens le savent. De toi aussi, je sais tout, pitchounette. Je sais que tu voulais bien faire en faisant la petite chienne avec l’Antoine. Alors, écoute-moi, Mathilde : le respect du mariage, c’est une valeur très importante dans ce pays. Une mauvaise femme, elle est très mal vue, et si le mari est au courant, il est obligé de la punir, tu comprends, et la punition, c’est la mort. Eh oui, pitchoune, eh oui, on ne rigole pas avec ça. Et moi, je suis un couillon et je t’aime. Je ne veux pas qu’il t’arrive du mal. Alors, je comprends pourquoi tu as rejoint l’Antoine dans le verger. Tu voulais un petit, n’est-ce pas ? Tu crois que le Raymond, il est vieux et il n’est pas capable de t’engrosser, alors tu voulais une queue plus jeune et des couilles bien pleines pour avoir enfin un petit. C’est très bien, tu es une femme courageuse, je le sais depuis le premier jour. Mais c’est très dangereux. Parce que si quelqu’un vous surprend, si le bruit court, moi, je suis le maître, tu comprends, je devrais te tuer ...
... comme un petit poulet. Si je ne le faisais pas, on dirait que je suis trop faible et chacun croirait qu’il peut me voler. Moi, je veux bien que tu te fasses engrosser. Je voudrais bien voir courir des petits dans cette maison, mais je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. L’Antoine, il est parti. Tu ne le reverras plus parce que tu es tellement belle, ça lui aurait fait mal de te croiser dans la maison. Mais si tu en choisis un autre – un intelligent, hein, je ne veux pas d’un crétin comme père de mes enfants – si tu en choisis un, tu me le dis. Moi, je te l’amène ici et vous faites votre affaire tranquillement, dans notre lit. Personne ne le saura, et le type, je l’envoie au diable avec un petit pécule, à condition qu’il se taise. Tu comprends ?
Mathilde regardait son mari, toujours aussi pâle et défaite, exhibant toujours son intimité, de grosses larmes coulant de ses grands yeux noirs. Comme elle comprenait enfin ce qu’il était en train de dire, elle se jeta contre lui, l’entourant de ses bras, mouillant son cou de ses larmes, murmurant des « pardon » et des « je t’aime ». Elle sentait bon, elle avait dû se parfumer avant de rejoindre l’Antoine. Raymond se laissa faire, il posa même ses mains sur les fesses de la belle, en tâta la fermeté comme il le faisait quand il jugeait la valeur d’une bête.
— Ne pleure pas, pitchounette. Tu n’es pas faite pour pleurer, toi. Le Bon Dieu, il t’a faite pour le rire et la joie, pas pour la peine et le mensonge. Allez, viens, on va se ...