1. Au temps de Giono


    Datte: 07/08/2024, Catégories: fh, extracon, campagne, caresses, Oral pénétratio, fouetfesse, historique, extraconj, candaul, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... de l’engeance des petits cons qui inventent des carabistouilles, Antoine. Si tu es venu me trouver, c’est que le récit mérite d’être dit. Va, va, je t’écoute.
    — Bon. Hier, j’étais à tailler les pêchers, comme on avait dit, au bord de la rivière. Il faisait chaud et j’étais bien dans mes arbres. Mais voilà que ta femme arrive, tortillant du cul et chantonnant un air italien. Excuse-moi, Raymond, si je dis les choses comme je les ai vues, ce n’est pas pour être grossier, mais pour que tu comprennes.
    — Je sais comment elle le tortille, on ne peut pas ne pas le remarquer, hélas !
    — Alors, je descends de mon arbre et elle me dit qu’elle a pensé à moi, tout seul dans la chaleur, et qu’elle me porte une bouteille. Effectivement, elle a une bouteille de vin et une d’eau dans son panier, avec deux verres. Je la remercie, je bois du vin et elle de l’eau. Je la remercie encore, mais elle reste là à me regarder avec ses grands yeux innocents et sa belle bouche qui souriait. Je me suis dit : Antoine, voilà les ennuis !
    — Oh, sainte mère !
    — Bon. Tu vois le tableau. Je vais pour retourner à mes arbres quand elle me dit : « Tu sais, Antoine, si tu as besoin de quelque chose, tu peux me demander ». Et en disant ça, elle te tendait le buste en avant avec les pointes bien dressées sous la chemise.
    — Et qu’est-ce que tu as répondu, toi ?
    — Je lui ai dit qu’elle avait sûrement mieux à faire au mas, parce que tu vois, patron, je ne suis pas un voleur, moi.
    — Et qu’est-ce qu’elle a ...
    ... fait, alors ?
    — Elle a pris son air de boudeuse que tu dois bien connaître et elle a fait demi-tour. Et puis elle est repartie sans rien dire, en tortillant bien son cul.
    — Donc, il ne s’est rien passé ?
    — Écoute, Raymond, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie. On sait très bien, toi et moi, ce qu’elle voulait.
    — Oui, on le sait, mais il ne s’est rien passé et je te remercie. Tu n’es pas le premier, tu sais. Au printemps, pendant que tu étais en Italie, je l’ai trouvée dans la bergerie avec un petit godelureau d’à peine vingt ans, le froc baissé. J’ai foutu dehors le type à coups de pied dans le cul et on n’en a plus parlé. Je savais bien qu’elle allait recommencer, mais qu’est-ce qu’il faut faire ? C’est une garce, mais c’est ma femme, et elle restera ma femme, sauf si elle se sauve avec un mignon. Alors, c’est peut-être une chance que ce soit toi qui as de l’honneur et du respect. Peut-être que je voudrais qu’il se soit passé quelque chose.
    — Qu’est-ce que tu racontes, patron ?
    — Je raconte que j’ai confiance en toi, Antoine, et que puisque je dois avoir des cornes, je préfère que tu sois l’amant plutôt qu’un autre. Alors, je te le demande comme à un ami, si elle revient te proposer la culbute, je veux que tu la prennes. Mais je veux qu’ensuite tu viennes tout me raconter, avec les détails.
    — Tu es sûr de toi, là ? C’est douloureux, les détails, et ce qui est fait ne peut plus être défait.
    — Fourre-la, Antoine, fourre-la et raconte-moi tout. En plus, tu racontes ...
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