Au temps de Giono
Datte: 07/08/2024,
Catégories:
fh,
extracon,
campagne,
caresses,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
historique,
extraconj,
candaul,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... jurer, sinon c’est là que je vais chercher mon fusil.
— J’en ai un aussi, patron, et les anarchistes, c’est bien connu, ça tue les patrons. Mais je ne veux pas de ton argent. J’ai eu ta femme et ça me suffit. Par contre, je ne pourrai pas la croiser sans vouloir recommencer. Alors je te dis adieu. Demain, avant l’aube, je repars en Italie. Les femmes sont belles, là-bas aussi. Ah, j’oubliais !
En disant cela, il sortit un linge blanc de sa poche et le tendit au Raymond. Celui-ci le porta à ses narines et dit :
— Merci, Antoine.
Les deux hommes ne se revirent jamais.
Le maître du mas rentra dans la maison comme le soleil disparaissait derrière la colline. Il trouva sa femme qui s’activait dans la cuisine avec une servante à préparer le dîner.
— Tu es en retard, Mathilde, on dirait.
— Oh toi, ce n’est pas le moment ! Je n’arrête pas d’être dérangée. Et je ne vais pas voir où tu en es de tes tâches. Alors, dégage de ma cuisine !
— J’ai fini ma journée, ma belle, et je dois te parler. Viens avec moi.
— Maintenant ? Tu es devenu fou ?
— Maintenant. Je ne plaisante pas, petite.
Raymond conduisit Mathilde jusque dans leur chambre, sans dire un mot de plus. La jeune femme avait le visage fermé, hésitant sans doute entre la colère et la peur. Elle monta les escaliers à pas lents et il dut souvent s’arrêter et l’attendre. Une fois arrivé dans la grande chambre avec le grand lit en noyer comme un bateau et le coffre de mariage au pied, il ferma soigneusement ...
... la porte tandis qu’elle attendait, les mains croisées devant elle.
— Enlève ta jupe, madame ma femme.
— Mais pourquoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire, Raymond ?
— Enlève ta jupe. Je ne veux pas le répéter. Si tu es pressée de redescendre, dépêche-toi d’obéir.
— Mais enfin, explique-moi. Tu as bu ?
— Dépêche-toi, je m’impatiente.
Elle finit par obtempérer et le maître du mas découvrit ce qu’il s’attendait à voir, le joli buisson noir, au-dessus de ses cuisses fuselées.
— Tourne-toi maintenant, Mathilde.
— Comment me tourner ? Tu es si bizarre.
— Je veux voir ton derrière, c’est pourtant simple. Est-ce qu’un mari n’a pas le droit de voir le derrière de sa femme ?
Elle se tourna, lentement, et il vit là encore ce qu’il s’attendait à voir, de jolies fesses marbrées de rouge, avec même les doigts de l’Antoine qui les avaient bien marquées sur les bords.
— Eh bien, maintenant, madame ma femme, j’attends des explications.
— Ah oui, c’est vrai, je ne t’ai pas raconté, il faut dire qu’on ne s’est pas vu. Je suis tombé en revenant du potager, comme une idiote les fesses dans les orties. Mes brailles étaient tachées et je n’ai pas eu le temps d’en changer.
— C’est ton explication ?
— Mais oui. Qu’est-ce que tu crois ?
Et elle relevait le nez, le fixant de ses yeux noirs, comme si le charme ancien pouvait fonctionner encore, comme si le temps où elle appelait le Raymond Bébé n’avait pas filé pour ne jamais revenir. Il regarda ce petit nez effronté et ...