2 – Sens dessus dessous
Datte: 06/08/2024,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
lesbos,
Auteur: Polyphème, Source: Revebebe
... !
— Quel cul ! fit-elle, admirativement !
— Merci, fit Rosa amusée, mais tu vas me mettre en retard.
— Juste une minute !
— Une minute, mais pas plus !
— Pas plus ?
Rosa prit une grande inspiration.
— Il faut qu’on parle sérieusement.
— Je parle toujours sérieusement avec les femmes sérieuses, fit Brigitte en l’imitant avec emphase…
Rosa rit, de nouveau sous le charme…
— … surtout quand, en plus, elles sont responsables. Et respectables.
— Tu es bête !
— Tu n’as pas un peu de temps ?
— Pas trop…
— Alors je fais vite.
Brigitte posa son soutien-gorge sur la tablette du lavabo et, esquissant un pas de danse, se débarrassa de son corsage qu’elle fit tournoyer brièvement autour de sa tête comme une strip-teaseuse. Fascinée par la jeune femme qui ondulait lascivement derrière elle et qui lançait à son reflet de petits baisers silencieux, Rosa répondit en se dandinant à son tour, avec un petit rire complice.
— Tu me fais tourner la tête !
Encouragée, Brigitte commença alors à lui pétrir les seins à travers sa robe.
— Alors là, tu exagères, protesta-t-elle mollement.
— Tu n’aimes pas ?
— C’est plutôt agréable…
— C’est agréable pour moi aussi.
— Je vais devoir y aller…
— Tu es pressée ?
— Un peu quand même, fit Rosa avec un mouvement d’épaules, comme pour se dégager.
En réponse, Brigitte accentua soudain sa caresse et, tripotant les gros boutons de sa robe, glissa ses mains sur son buste.
— Vraiment, tu exagères !
Brigitte ...
... s’enhardit soudain et, brûlante de désir, elle tenta de l’embrasser dans le cou. Surprise, Rosa se dégagea brusquement, et, dans le mouvement, la main de Brigitte arracha accidentellement deux boutons qui tombèrent dans le lavabo. Rosa se retourna, l’air furieux.
— Non mais qu’est-ce qui te prend ? Arrête ça immédiatement !
Brigitte retira ses mains en une seconde. Elle rougit profondément.
— Je suis vraiment désolée, Rosa… Désolée. J’ai juste… Je… Tu es… J’ai pensé…
Comme elle essayait de trouver des mots, en balbutiant, penaude, devant elle, l’emportement de Rosa s’évanouit instantanément et un désir comme elle n’avait jamais ressenti auparavant traversa tout son corps.
— Enfin, tu te rends compte ? Si quelqu’un venait !
— Il n’y a que nous ! Mais tu as raison. Excuse-moi… Je veux te dire… Je croyais… Que tu étais prête, que tu voulais bien…
— Écoute, fit Rosa plus doucement, j’ai été un peu vive… Sûrement que nous ne risquons rien !
— Tu veux bien ?
— Je crois que nous devons parler, savoir ce que nous voulons vraiment…
— Tu ne sais pas ce que tu veux ?
— Si, mais…
— Rosa, il faut que tu me dises si tu veux vraiment que…
— Je t’assure que ce soir je n’ai pas le temps…
— Alors quand ?
— Je ne sais pas.
— Je comprends, fit Brigitte en tournant le dos à Rosa et en refermant son chemisier. Tu es mariée, sérieuse, responsable… Je pense que tu m’aimes bien, peut-être même que tu aimes te sentir désirée par une femme… Mais c’est les hommes que tu aimes, et ...