2 – Sens dessus dessous
Datte: 06/08/2024,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
lesbos,
Auteur: Polyphème, Source: Revebebe
Résumé de l’épisode précédent :
Rosa a sympathisé avec Brigitte qui lui a confié préférer les femmes. Les deux femmes, attirées l’une par l’autre, laissent s’installer une situation qui leur apparaît de moins en moins ambiguë, mais dont ni l’une ni l’autre n’est encore prête à assumer.
Les deux femmes avaient ainsi entamé une manière de flirt léger, discret et indolent…
Quand l’une serrait fortuitement son corps contre celui de l’autre, celle-ci, au lieu de se retirer, répondait par une pression accompagnée d’un sourire complice ! Et puis des fesses se tendaient lorsque des mains les effleuraient accidentellement ! Les décolletés, à peine entrebâillés, s’ouvraient plus franchement pour y retenir des regards soudain charmés…
Si aucune n’osait en parler à l’autre, elles prenaient un plaisir manifeste à être ensemble, et si elles se retenaient en présence d’une tierce personne, leurs désirs s’exprimaient – de moins en moins discrètement – en tête-à-tête, dans un jeu de rôles sensuel et cérébral : l’une jouait l’ingénue libertine et l’autre, la séductrice blasée… C’est ainsi que Rosa avait définitivement converti sa cadette aux raffinements sophistiqués des tulles, soieries et dentelles de la lingerie fine et elles couraient ensemble les boutiques spécialisées ou les rayons dédiés des grands magasins. C’est ainsi que Brigitte avait montré à son aînée son « masseur de joue » préféré, suscitant des gloussements plus intéressés qu’effarouchés.
Non, Brigitte n’était ...
... pas blasée, et Rosa n’était pas ingénue !
Ce marivaudage durait depuis deux mois et, ce jour-là, au retour du déjeuner, Rosa avait remarqué qu’une de leurs collègues était venue travailler seins nus sous une épaisse chemise de coton.
— À noter que Carole bis ne porte pas de soutien-gorge cet après-midi ! en avait-elle immédiatement informé Brigitte.
Elle s’appelait également Carole, et elles l’avaient ainsi surnommée pour la différencier de « l’autre ». Leur conversation avait dérivé sur le topless à la plage. L’avis de la jeune femme était plutôt mitigé : elle aimait certes être débarrassée du carcan de son soutien-gorge, mais elle trouvait ses seins trop gros, trop lourds. Rosa affirma pour sa part qu’elle était plutôt fière de la sienne, même si elle était un peu moins tonique depuis ses deux maternités.
Et puis la conversation revint à leur collègue.
— Elle en avait un ce matin, interrogea Brigitte ?
— Je pense que oui…
— Peut-être qu’il était usé et qu’il a craqué. Elle a quand même de gros nich… une grosse poitrine.
— C’est vrai, admit Rosa, et elle ferait bien d’en prendre un peu soin…
— Tu devrais lui dire !
— Sûrement pas ! s’offusqua Rosa.
Il est vrai que la jeune femme n’était peu appréciée ni de l’une ni de l’autre – trop peu sophistiquée à leur goût… Rosa ne l’avait d’ailleurs jamais incluse dans son cahier rouge !
— Peut-être qu’elle s’est envoyée en l’air entre midi et deux et qu’elle l’a oublié, suggéra Brigitte ?
— Ah oui, pourquoi ...