1. Mutinerie au Congo, Chapitre 02


    Datte: 05/08/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byHBuff, Source: Literotica

    ... deux officiers pris en flagrant délit de fuite, le visage tuméfié des coups de crosse reçus, furent traînés tout sanglotants au bureau du colonel Bobozo. Le colonel nègre leur dit d'un ton calme qu'ils étaient dégradés, à quoi les deux capitaines, en qui une morgue naturelle subsistait, répondirent avec hauteur que seul le roi Baudouin avait le pouvoir d'autoriser une telle mesure, car leur commission émanait du monarque.
    
    « Mauvaise réponse! » leur hurla le colonel.
    
    Il fit signe aux gardes les escortant, et les deux officiers blancs furent de nouveau roués de coups de crosse et de bottines fournies par la puissance coloniale déchue.
    
    « Bon! Caporal, allez me chercher deux jeunes employées de l'administration et dites-leur que le colonel souhaite les voir. Prenez deux hommes et amenez-les-moi ici de gré ou de force; au trot! »
    
    Le caporal et deux gardes partirent tout de suite s'acquitter de cette mission simple. Le colonel se tourna vers les deux officiers captifs. Il saisit leurs pattes d'épaule et arracha les insignes de leur grade, puis les gifla tous deux.
    
    Le caporal et les deux autres revinrent bien vite avec deux jeunes filles. Les deux blanches étaient blêmes de terreur, mais tâchaient de garder leur calme. Le colonel les considéra du regard, les passa en revue de la tête aux pieds; la plus jeune commença à pleurer en silence.
    
    « Allons », lui dit le colonel d'une voix qui se voulait paternelle, « comment t'appelles-tu, ma petite demoiselle? »
    
    Il ...
    ... s'approcha d'elle, lui caressa doucement le menton, qu'elle avait bien lisse.
    
    « C... Clothilde. J'm'appelle Clothilde. J'viens de Bruges... S'il vous plaît, ne me faites pas de mal! »
    
    « Oh, comme tu es belle! » fit le colonel, ignorant les paroles de Clothilde et lui caressant doucement les cheveux, qu'elle avait longs et bruns. Elle sanglotait convulsivement, mais n'osait ni reculer, ni résister.
    
    « Mais qu'est-ce que c'est que ces manières? » fit sa collègue, une secrétaire d'à peu près 25 ans. « Alors, reprit-elle, parce que le pays est devenu indépendant, ça se croit tout permis!? »
    
    Le colonel la regarda d'un œil amusé. Cette fille-là, châtaine, avait les cheveux mi-longs, attachés en chignon pour le bureau et portait un joli petit tailleur dont la coupe ajustée laissait resplendir ses formes de petite demoiselle. Il remarqua son alliance.
    
    « Ah, Madame est mariée! » fit le colonel nègre.
    
    « Oui, mariée, et je puis vous assurer que mon mari vas vous... Hé! Mais... Mais qu'est-ce que vous faites!? Non! Lâchez-moi... Non! Ôtez vos sales pattes de nègres de sur moi! C'est un ordre! » protesta la secrétaire en panique.
    
    Les deux gardes qui venaient de la saisir sur l'ordre non verbal du colonel rirent de bon cœur en entendant la jeune fille prétendre leur donner des ordres. Se faire traiter de sales nègres les excitait encore plus. Ah, que ça allait être bon d'enfiler cette fille-là! Elle allait goûter au Congo profond!
    
    Deux autres gardes encadraient les deux ...
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