1. Mutinerie au Congo, Chapitre 02


    Datte: 05/08/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byHBuff, Source: Literotica

    ... quatre coins du pays; le lien de confiance était rompu; il n'existait plus d'endroit sûr. La plupart des fonctionnaires avaient pris ou prenaient la poudre d'escampette, laissant tout l'appareil étatique désorganisé sans retour, faute de personnel dûment formé.
    
    Les officiers blancs n'avaient plus qu'une seule planche de salut : partir, et en vitesse. Seulement, toutes les issues étaient sous forte garde, surtout depuis que le colonel Bobozo avait été bombardé commandant. On aurait dit qu'il veillait très jalousement sur ses prisonniers et guettait la première occasion de profiter de la situation.
    
    Pendant la nuit du 9 au 10 juillet, deux capitaines tentèrent de s'évader de l'enceinte du camp, de nuit, avec leurs femmes, un fils de vingt ans et une fille de deux ans plus jeune. Ils envisageaient de courir à Thysville, d'où ils téléphoneraient à des amis de Léopoldville qui viendraient les chercher.
    
    Leur plan échoua, et ce fut tant mieux pour leurs amis de Léopoldville, qui se seraient sans doute fait cueillir à un barrage routier, car le colonel Bobozo n'était pas un idiot; il tenait serré son double périmètre autour du camp, périmètre qu'il appelait affectueusement « grandes lèvres » et « petites lèvres » en songeant à Juliette LeBlanc, qu'il comptait s'offrir à la première occasion. Il laisserait sa sœur Anne aux deux majors.
    
    Les deux capitaines crurent la voie libre, mais les gardes se tenaient cachés et communiquaient en faisant des bruits d'oiseaux de ...
    ... nuit.
    
    Le sergent donna un grand coup d'air à son sifflet et les fuyards blancs furent aussitôt encerclés et mis en joue par sept soldats, dont certains braquaient leur lampe de poche sur eux et les éblouissaient de cette lumière soudaine.
    
    D'autres soldats accoururent, ameutés par le bruit. La jeune fille et les épouses furent tout de suite remarquées et sifflées par la troupe. Les deux officiers pris en faute furent traités de mauvais Blancs et roués de coups de crosse. Le fils de 20 ans tenta stupidement de se défendre, frappa un soldat d'un solide direct, puis fut dangereusement rossé par trois ou quatre soldats qui le frappèrent de leurs bottines et de leurs crosses de fusil jusqu'à ce qu'il fût étendu, presque inconscient, avec le visage tuméfié, un œil en train de se fermer sous l'enflure et des plaies ouvertes saignant abondamment.
    
    Le jeune homme salement amoché n'eut pas moins le plaisir immoral d'une érection lorsqu'il entendit Laurence, la jeune fille qu'il courtisait, commencer à se faire attoucher par des Congolais qui s'attroupaient autour d'elle.
    
    Les deux épouses et la fille allaient être violées sur-le-champ et par toute la troupe, qui formait à présent un peloton d'une trentaine d'hommes.
    
    La jeune fille cria au meurtre et demanda poliment aux soldats d'arrêter quand ils lui déchirèrent son joli chemisier couleur safran qui rehaussait à merveille le châtain de ses cheveux ondulés, portés mi-longs. Son soutien-gorge fut pulvérisé par une main tribale et ses ...
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