1. Mutinerie au Congo, Chapitre 02


    Datte: 05/08/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byHBuff, Source: Literotica

    ... l'arrêter.
    
    Le dimanche 10 juillet, un détachement de paras belges était intervenu à Élisabethville, où la grande majorité des Blancs avaient réussi à se réfugier dans un édifice constituant une bonne position défensive, mais leur situation était désespérée et il leur fallait des secours. Six bonnes compagnies de parachutistes suffirent à mettre fin à la mutinerie et à rétablir le calme sans tirer un seul coup de feu.
    
    Ailleurs, les événements prirent une tournure plus violente. Des mutins imitèrent ceux de Camp Hardy et quittèrent leurs casernes pour aller mettre à sac des maisons de Blancs, volant des objets précieux et violant les femmes. Des paras belges intervinrent à différents endroits; on échangea des coups de feu et il y eut des pertes, surtout du côté des mutins. La nouvelle de ces escarmouches mit de l'huile sur le feu; de nouvelles mutineries éclatèrent. Gilles LeBlanc voyait juste; il fallait à tout prix éviter d'alimenter les sentiments anti-blancs, mais les élus de Bruxelles se souciaient bien plus de leur soutien électoral en Belgique que des soldats nègres en colère au Congo. Ils mirent les bouchées doubles; ce furent bientôt des milliers de soldats belges qui débarquèrent au Congo.
    
    Le premier ministre Lumumba était furieux. Il décrivait cette intervention belge comme un acte de guerre, une agression de la part d'une puissance étrangère. Le Congo était désormais souverain! Son représentant aux Nations unies réclama haut et fort le retrait immédiat des ...
    ... troupes belges.
    
    Au siège de l'ONU, il y eut de fortes prises de bec entre les représentants de la Belgique et du Congo. Celle-ci accusait le gouvernement du Congo d'être incapable de garantir la sécurité sur son territoire, et l'on ne pouvait quand même pas laisser les ressortissants sans défense face à des hordes qui appelaient à la chasse au Blanc. De son côté, le Congo accusa Bruxelles d'envoyer ses soldats pour reprendre la colonie par la force.
    
    En Belgique, le public, surtout les parents et amis, s'inquiétait pour les ressortissants, pris au piège au milieu des déchaînements de violence. Nombreux étaient les gens en Belgique qui croyaient que la violence anti-blancs était devenue généralisée et systématique, ce qui n'était pas le cas.
    
    Le Belge comprenait mal à quel point le Congo était vaste : quatre fois la superficie de la France; aussi grand que l'Espagne, la France, l'Allemagne (Est et Ouest), l'Italie, la Suède et la Norvège réunies.
    
    Les incidents violents étaient d'échelle locale, mais il y eut beaucoup d'endroits touchés, et dans certains cas, les choses dégénérèrent jusqu'au passage à tabac des hommes et au viol des femmes. Et c'était surtout ces histoires de viols de Blanches par des nègres qui choquaient et frappaient l'imaginaire en Belgique et ailleurs en Occident. Le « Chicago Tribune » en fit de gros tirages, idem pour la « Gazette » de Montréal.
    
    Bruxelles avait envoyé deux navires de guerre, déjà en chemin depuis Gibraltar, et qui devaient ...
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