1. Mutinerie au Congo, Chapitre 02


    Datte: 05/08/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byHBuff, Source: Literotica

    ... mouillée sous ses vêtements. Elle sentit aussi ses seins se gonfler d'excitation dans son soutien-gorge, tandis qu'elle croisait deux autres soldats et sentait leurs regards s'attarder sur cette partie de sa belle anatomie. Elle se sentit presque défaillir en imaginant comment se serait de se faire caresser et sucer les seins par un Congolais.
    
    Elle sentit ses jambes devenir un peu flageolantes tandis que son imagination la poussait dans des interdits encore plus tabous. Elle s'imaginait avec un amant jeune et beau qui la monterait comme un magnifique étalon avec sa fougue tropicale. Il découvrirait les secrets de son corps, prendrait sa virginité et la rendrait heureuse. Il serait doux et tendre aussi; il la cajolerait doucement après lui avoir fait l'amour. Oh, comme se serait bon de passer ses jambes autour de lui quand il la pilonnerait et lui ferait complètement perdre la boussole! Et puis...
    
    Elle vit son père. Il la foudroyait du regard. Il n'était pas content; pas content du tout. Elle ne l'avait jamais vu aussi en colère. Elle ne comprenait pas; elle se doutait bien qu'il était arrivé quelque chose à Léonie, la femme du colonel, et elle ne sortait jamais passé six heures du soir...
    
    Il la saisit par le coude en serrant fort, la faisant gémir d'une douleur surprise. Gilles LeBlanc ramena sa fille tout droit à la maison. La scène amusa beaucoup les soldats.
    
    Aussitôt arrivé à la maison, Gilles LeBlanc ferma la porte d'un coup sec et invectiva sa fille aînée ...
    ... :
    
    « Juliette, tu ne dois pas sortir comme ça et te pavaner devant les soldats! C'est trop dangereux! Tu t'attires des ennuis, et puis c'est très vulgaire! »
    
    « Papa, j'ai vingt ans et je suis assez grande pour savoir ce que je f... Aaïe! »
    
    Ne la laissant pas finir sa phrase, il l'avait giflée de plein fouet, si fort que la petite femme en tomba par terre.
    
    « Gilles! » cria sa femme.
    
    Gilles resta immobile, atterré par ce qu'il venait de faire. Il regarda Béatrice, puis Juliette. Il avait les larmes au bord des yeux. Jamais il n'avait levé la main sur aucune de ses filles.
    
    Sa fille se leva rageusement, et alla tout droit dans la chambre qu'elle partageait avec Anne, qui était là à écouter ses disques et à lire des livres et des revues. Sous le regard étonné de sa sœur, Juliette fit rapidement ses valises. Elle fit la bise à Anne, lui promit de venir la voir et annonça qu'elle s'en allait loger chez mesdemoiselles Christiaens et Virginie Longin.
    
    « Non! » fit Gilles d'une voix autoritaire. « C'est trop dangereux! Tu ne dois pas sortir, c'est tout! »
    
    Ça lui brisait le cœur de voir sa Juliette le regarder avec autant de colère. Il se rendit subitement compte qu'il risquait d'effrayer ses filles et sa femme s'il n'arrêtait pas de dire que tout était dangereux. Un bref instant, il fut tenté de tout lâcher et de leur raconter ce qui était arrivé aux deux capitaines, à leurs femmes, à la fille Laurence, mais il se ravisa bien vite.
    
    Le mieux était de calmer le jeu ...
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