1. Mutinerie au Congo, Chapitre 02


    Datte: 05/08/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byHBuff, Source: Literotica

    ... restait là-bas à Bruxelles, le nez dans ses livres de latin et négligeait de l'appeler. Elle allait prendre un amant pour l'été et c'était tout ce qu'il méritait. Tant pis pour lui! Il aurait pu s'arranger pour venir la voir un peu; elle aurait trouvé un coin tranquille et lui aurait donné sa virginité. Elle aurait pris sa verge dans sa bouche et bu son sperme. Tant pis! Ce serait un Congolais qui la prendrait!
    
    Tout agitée de ces pensées érotiques, elle marchait d'un pas gracieux dans l'allée bordée de maisons d'officier. Elle poussa l'audace un peu plus loin que d'accoutumée, jusque là où commençaient les baraquements des soldats célibataires, dont quelques-uns étaient assis à fumer près de leur porte.
    
    Lorsqu'elle passa devant trois d'entre eux, elle sentit leurs regards de braise passer sur toute sa personne. Ils ne la sifflaient pas du tout. Règle générale, l'homme congolais savait se tenir; Juliette les trouvait polis et réservés.
    
    Son regard croisa les leur l'espace d'un bref instant. Elle se sentit secouée de trouille, mais follement excitée. Elle fit un très subtil sourire à l'un d'eux, celui qu'elle trouvait le plus beau garçon -- la peau lisse de son visage de nègre lui donnait envie de venir se brûler les doigts à ce contact interdit.
    
    Ses yeux d'azur rencontrèrent les yeux noir réglisse de la jeune recrue, l'espace d'une seconde à couper au couteau. Elle sourit. Le jeune congolais ouvrit grand la bouche d'étonnement; sa cigarette tomba presque de ses ...
    ... lèvres charnues. Jamais aucune fille blanche n'avait flirté avec lui, ni avec aucun de ses camarades.
    
    Les trois soldats la saluèrent d'un hochement de tête, très poliment. Comme elle s'éloignait, elle sentit leurs regards la poursuivre en la balayant tout entière, de ses cheveux moirés jusqu'à ses mollets de fille, en passant par ses hanches, ses fesses aux jolies courbes visibles sous sa robe d'été. Elle savait combien ces bleus rehaussaient la richesse de son teint.
    
    Elle les entendit faire des commentaires en lingala, langue qu'elle comprenait beaucoup mieux que les soldats croyaient. Elle sentit son cœur battre à tout rompre en les entendant dire qu'ils adoreraient la déshabiller et lui explorer le corps de leurs mains, de leurs bouches, avant de la faire jouir très fort dans leurs bras. Ils s'entendaient pour dire que Juliette était sans doute la plus belle jeune femme de Camp Hardy, et que sa sœur était la plus belle jeune fille.
    
    Elle rit sous cape en entendant ça, sans jalousie. « Ha! Ha! Ha! Ha! Si seulement Anne les entendait et comprenait le lingala! Elle en serait toute rouge! »
    
    Les jeunes Congolais n'étaient pas plus mauvais que les garçons blancs, qui eux aussi tenaient des propos lascifs entre eux au sujet des jeunes filles; et elle-même et ses amies faisaient pareil au sujet des garçons lorsqu'elles étaient entre filles.
    
    Venant de ces soldats au visage féroce, ces propos attisèrent l'incendie chez Juliette, qui continuait de marcher, la chatte toute ...
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