Mutinerie au Congo, Chapitre 02
Datte: 05/08/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byHBuff, Source: Literotica
... était annulée jusqu'à nouvel ordre. Il lui accorda toutefois le grade de sergent-chef, qui lui permettait de conserver ses nouvelles fonctions. Le pauvre sergent Banza n'aura été officier que pendant quelques heures, mais il souriait. Laurence était un peu plus serrée que Clothilde; et quelle puissance d'explosion quand il avait joui dans Laurence! Il allait la revioler à la première occasion.
À présent, le sergent-chef Banza songeait à Anne LeBlanc, la plus jeune fille du capitaine-commandant. Il savait que toutes les femmes et filles d'officiers allaient être violées par la garnison au premier prétexte. Tout le monde n'attendait que ça.
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Le capitaine-commandant Gilles LeBlanc apprit la terrible nouvelle; pauvre Laurence! Pauvre père! Il apprit aussi le viol de Clothilde et de la secrétaire; cela lui fit grand peine, surtout pour Clothilde, qui avait l'âge de ses filles. Mais il banda en songeant à Clothilde, Clothilde avec qui il avait parfois conversé, et qui l'avait beaucoup surpris en lui laissant voir qu'elle était disposée à lui faire une place dans son lit. Penser à Clothilde nue parmi les nègres le faisait bander.
Il décida de ne rien dire à sa femme. Elle avait déjà assez peur comme ça.
Chez les LeBlanc, Anne avait trop peur pour sortir, mais Juliette avait repris ses balades quotidiennes. Elle rendait visite chaque jour à son ancienne prof de musique. Elle adorait ces paisibles après-midi à converser avec mademoiselle ...
... Christiaens tandis que Virginie Longin jouait de son piano.
En ce beau jour du 9 juillet 1960, vers une heure de l'après-midi, Juliette était sortie vêtue de sa robe préférée -- une robe d'été à carreaux, sans manches, dont le bleu royal et l'azur sur fond blanc rehaussaient ses pétillants yeux bleus. Voyez son doux visage, sa peau lisse brillant sous le soleil, ses longs cheveux noirs chatoyant sous ce soleil tropical...
Elle marchait, fière, féminine, sachant que sa ceinture portée serrée mettait en évidence ses douces courbes de jeune fille. Elle savait que ses seins étaient aguichants, quoique de taille modeste et sagement voilés sous cette robe bleue et blanche qu'elle portait depuis la fin du lycée.
Juliette savait aussi que ses petits pieds allaient aussi recevoir des regards chargés de désir; elle portait des chaussures plates en cuir souple de style « loafers » qui laissaient voir toutes les chevilles et deviner le blanc satiné de son pied. Aux pieds s'ajoutait le jeune galbe de ses mollets, laissés à découvert par le bas de sa robe, qui s'arrêtait à quelques centimètres sous ses genoux.
Elle avait lu quelque part que beaucoup d'hommes adoraient les pieds des filles, bien qu'elle ne comprît pas du tout pourquoi. En tout cas, l'idée d'une main congolaise lui caressant le pied lui versait une douce ivresse.
Juliette dégageait l'impression d'une jeune femme toute fraîche qui gardait des airs d'adolescente.
Quel crétin que son cornichon de petit-ami! Il ...